« Votre présence m’invite à appeler une nouvelle fois de manière pressante tous les hommes de bonne volonté, en particulier ceux qui ont une fonction gouvernementale et législative, à un sursaut de conscience et d’humanité, pour que soit protégée toute vie humaine, notamment celle des plus faibles, des plus petits et des plus pauvres, et pour que cessent toutes les actions visant à éliminer les enfants conçus et non encore nés, qui sont sans défense, l’homme se faisant ainsi le maître de la vie », déclarait Jean-Paul II.
Il précisait : « Bafouer les petits c’est en quelque sorte bafouer notre propre humanité, car il y a entre nous tous une même fraternité et une même solidarité ».
« Avec vous, disait le pape, je veux rendre grâce pour l’action que vous menez auprès des personnes handicapées et de leurs familles, montrant la valeur incomparable de toute vie. Par l’attention aux personnes qui souffrent d’un handicap, vous rappelez à nos contemporains que la personne ne se réduit pas à ses aptitudes et à sa place dans la vie économique, mais qu’elle est une créature de Dieu, aimée par Lui pour elle-même et non pour ce qu’elle fait ».
« Votre action, encourageait le pape, est à la fois un service et une véritable mission pour la promotion de la personne humaine et pour la défense de sa dignité… Vous accomplissez au cœur de l’Église le service insigne de la charité, de la tendresse et de la compassion auprès des handicapés et de leurs familles, qui «ont revêtu le visage du Christ». »
« Vous êtes un des signes de la solidarité de toute la communauté chrétienne à l’égard de ceux qui sont blessés dans leur corps et dans leur esprit, affirmait encore Jean-Paul II, rappelant que le Christ est venu pour donner la vie en abondance à tout homme et pour nous révéler que le salut s’adresse à tous ».