Les soins palliatifs, thérapie "globale" : congrès au Vatican

CITE DU VATICAN, Mardi 9 novembre 2004 (ZENIT.org) – Les « soins palliatifs » vont réunir au Vatican, sous l’égide du Conseil pontifical pour la Pastorale du monde de la santé, du 11 au 13 novembre, 650 médecins spécialistes de 73 nations d’Europe, d’Asie, d’Afrique et d’Amérique.

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C’est en effet le thème du 19e congrès international organisé par ce dicastère : il a été présenté ce matin au Vatican par le président de ce dicastère, le cardinal Javier Lozano Barragan.

Le cardinal était accompagné de Mgr Luis Redrado Marchite, OH, et du P. Felice Ruffini, MI, secrétaire et sous-secrétaire du dicastère, ainsi que de Mme Vittorina Zagonel, canconcologue et hématologue, de Mme Simona Castellano, naturopathe du centre de paraplégie de Rome, et de M. Maurizio Evangelista, chercheur en anesthésie, réanimation et thérapie de la douleur de l’Université catholique du Sacré-Cœur.

Le cardinal Barragan a souligné la différence entre soins palliatifs et acharnement thérapeutique en disant : « L’acharnement thérapeutique signifie le prolongement inutile de la vie : prolonger douloureusement une agonie, alors qu’il n’existe plus aucune ressource pour redonner la vie. En revanche les soins palliatifs entendent redonner la vie, oui, certes, aussi pour faire en sorte que le patient ait l’état mental, social et spirituel le plus adapté pour vivre au mieux le dernier moment, qui est le moment de la vie le plus important ».

Pour Mme Vittorina Zagonel, oncologue et directeur du département d’oncologie de l’hôpital « Fatebenefratelli » de Rome, « l’objectif de l’assistance aux malades en phase terminale est la qualité de la vie : l’accompagner dans ses besoins, jusqu’à la mort, par une qualité aussi de mort. Cette philosophie soutient le besoin de l’exigence des soins palliatifs, avec une équipe pluridisciplinaire intégrée où sont inclus des médecins, des kinésithérapeutes, des psychologues, des assistants sociaux, des assistants spirituels, des volontaires et les familles ».

Pour ce qui est de l’avenir des soins palliatifs, les conférenciers ont insisté sur cinq exigences : le développement de la formation des médecins, la reconnaissance de la médecine palliative comme une nouvelle branche de la médecine générale, le souci de l’aspect culturel et de la diffusion, la recherche des fonds pour développer la recherche et la collecte de fonds pour les structures où la pratiquer.

La première partie du congrès sera consacrée à l’étude scientifique de ces soins, au traitement de la douleur, à l’euthanasie et aux aspects juridiques de ces techniques.

La seconde sera consacrée à la foi et à la sécularisation au cours des deniers moments de la vie, aux soins proportionnés et disproportionnés, à l’acharnement thérapeutique.

Ce sera l’occasion de comparer les points de vue des religions – du judaïsme, de l’islam, de l’hindouisme, du bouddhisme, mais aussi du mouvement du New Age.

La troisième partie du congrès traitera des principes à suivre dans la recherche médicale, d’une nouvelle approche culturelle de la fin de vie, de la phase finale face aux media, de la pastorale auprès du personnel sanitaire, au sens large.

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ZENIT Staff

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