Fin de vie © Twitter @PontAcadLife

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Académie pour la vie : Mgr Paglia réaffirme l’importance des soins palliatifs

Premier Congrès international sur les soins palliatifs en février 2018, à Rome

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Le président de l’Académie pontificale pour la vie, Mgr Vincenzo Paglia, a réaffirmé l’importance des soins palliatifs au cours de la journée qui célébrait les 30 ans de l’association Antea à Rome. L’événement, coorganisé par l’Académie pontificale pour la vie, s’intitulait : « Les soins palliatifs : un droit à garantir », indique un communiqué de presse de l’Académie du 14 décembre 2017.
Congrès international au Vatican
Mgr Paglia a présenté le projet international « Soins palliatifs » (Pal-Life) de l’Académie pontificale et le premier Congrès international qui se déroulera du 28 février au 1er mars 2018. Le titre du congrès est : “Soins palliatifs : partout & par tout le monde. Soins palliatifs dans toutes les régions. Soins palliatifs dans toutes les religions ou croyances”.
Dans le contexte du projet « Palliative Life » (Pal-life) de l’Académie, développé à partir du discours adressé par le pape François à l’Académie en 2015, un groupe d’étude international est à l’œuvre pour préparer un « White Paper for global palliative care advocacy » qui sera officiellement présenté au congrès de février prochain.
Lors du rassemblement, seront explorés des thèmes comme : la valeur des soins palliatifs pour la médecine, l’assistance sanitaire et la société, la diffusion et les modèles de soins palliatifs dans le monde, la contribution des différentes confessions religieuses et des soins spirituels dans l’accompagnement du mourant, les implications politiques et économiques de la diffusion et de la mise en place des soins palliatifs.
 
Ne pas mourir socialement avant de mourir biologiquement
Les défenseurs des soins palliatifs, a souligné Mgr Paglia au cours de son intervention, sont les « Bons Samaritains qui se penchent sur l’autre au moment le plus difficile de la vie et quand la fragilité de la condition humaine est plus prononcée ». Il faut, a-t-il souligné, une science médicale qui « n’échoue pas à prendre soin du malade » et qui soit donc attentive « à la dimension existentielle qui se manifeste dans le besoin de relations humaines concrètes, d’accompagnement, de signification de la vie, de sens de la souffrance et de la mort qui approche ».
« La vraie dignité, a poursuivi le président de l’Académie pontificale pour la vie, est celle qu’éprouve la personne fragile, malade, lorsqu’elle est soignée avec délicatesse et tact, et qu’elle est accompagnée avec affection et une généreuse attention. »
Du point de vue médical, a expliqué Mgr Paglia, le critère de la « proportionnalité des soins » est fondamental. « Cela admet l’abstention des thérapies, quand celles-ci ne sont plus adéquates d’un point de vue de l’indication médicale. Mais cela ne doit pas être confondu avec des formes d’euthanasie par omission. » « Même si les thérapies actives se révélaient désormais inefficaces ou disproportionnées, a-t-il ajouté, on devrait toutefois toujours continuer à prendre soin du malade… Le malade doit rester vivant jusqu’à sa mort, et ne pas mourir socialement avant de mourir biologiquement. »
 
Avec une traduction d’Hélène Ginabat

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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