Avec le psaume, le pape indiquait le chemin parcouru par le pécheur qui revient vers Dieu, celui qui, malgré la « très pénible situation de sa conscience », « se tait », alors qu’il a commis « des fautes graves » et « n’a pas le courage de confesser à Dieu ses péchés ». Il éprouve un « tourment intérieur terrible », décrit par le psaume par des « images impressionnantes », commentait le pape. Puis il s’ouvre à une « confession courageuse ».
« En effet, n’y tenant plus, le pécheur décide de confesser son péché par une déclaration courageuse qui semble anticiper celle du fils prodigue de la parabole. Le Seigneur promet alors de guider le pécheur converti », expliquait le pape en français.
Ce psaume a été appliqué par la tradition chrétienne au sacrement de la réconciliation, commentait le pape en disant: « L’Apôtre Paul se réfère explicitement au début de ce Psaume pour célébrer la grâce libératrice du Christ, que nous pouvons appliquer au sacrement de la Réconciliation par lequel nous vient la joie du pardon ».
Il citait le commentaire de ce psaume par un père de l’Eglise qui l’appliquait au baptême: « Saint Cyrille de Jérusalem reprendra ce Psaume 31 pour enseigner aux catéchumènes le profond renouvellement que procure le Baptême, parfaite purification de tout péché ».
A l’adresse des pèlerins de langue française, le pape ajoutait: « Je salue cordialement les pèlerins francophones présents ce matin, en particulier les séminaristes de Paray-le-Monial et les jeunes, accompagnés de leurs professeurs. Puisse votre séjour à Rome être une occasion pour grandir dans la foi et la confiance au Christ Ressuscité ».