Sa canonisation a en effet été permise à la suite de la reconnaissance de la guérison de la petite Charisse Nicole Diaz, née aux Philippines le 28 janvier 1993, et frappée dès la naissance de crises de convulsions et une fièvre dues à une méningite bactérienne alors résistante à tous les antibiotiques. Toute espérance perdue, on lui fit une injection d’un antibiotique nouveau mais aux effets secondaires lourds, l’Imipenem.
L’état du bébé s’aggrava si c’était possible: le médicament ne devait ni être administré à un sujet de moins de 12 ans, était formellement contre-indiqué pour les enfants de moins de 3 mois, et était proscrit en cas de méningite. Les médecins dépassèrent en outre quatre fois la dose normale administrée à une enfant de 12 ans.
Un religieux rogationiste conseilla alors de s’en remettre à l’intercession de son fondateur : ses parents appliquèrent une relique du bienheureux sur le corps de l’enfant. C’était le 36e jour d’hospitalisation : l’enfant fut complètement et définitivement guérie, sans aucune séquelle.