CITE DU VATICAN, Mercredi 12 mai 2004 (ZENIT.org) – Jean-Paul II demande instamment aux fidèles de prier pour la paix dans le monde, surtout en Irak au Moyen Orient.
Le pape a souhaité la bienvenue aux pèlerins de langue italienne. En particulier, il a voulu saluer les représentants de l’association de la Citadelle de la paix « Rondine-Cittadella della pace » qu’accompagnaient quelques évêques de Toscane.
Le pape a renouvelé à l’adresse de toutes les personnes présentes son « invitation pressante » à « prier pour la paix dans le monde, spécialement en Irak et au Moyen Orient ».
Jean-Paul II en appelait au « soutien de la communauté internationale », indispensable pour que ces « chères populations prennent avec décision le chemin de la réconciliation, du dialogue et de la coopération ».
L’initiative de paix – baptisée « offensive de paix » – passe par le sanctuaire italien de La Verna, où saint François d’Assise a reçu les stigmates, et comprend trois éléments.
Tout d’abord, elle prévoit une Journée nationale au sanctuaire de La Verna le vendredi 21 mai, comprenant une veillée de prière bénie par le pape ouverte aux différentes confessions chrétiennes, mais aussi aux représentants de l’islam et du judaïsme.
Ce sera l’occasion de réclamer la libération des otages italiens retenus en Irak.
La journée prévoit la participation du cardinal Kasper (Unité des chrétiens) et du cardinal Martino (Justice et Paix) et de l’archevêque de Pise, Mgr Plotti, des moines de Camaldule et de franciscains de Toscane, ainsi que d’Enzo Bianchi, prieur de la Communauté monastique de Bose.
La seconde initiative consiste dans la signature par les représentants politiques italiens, et des représentants de la culture et de la politique de différentes nations européennes, d’un engagement politique commun à faire parvenir au Parlement, en vue de sortir de l’impasse irakienne. La proposition comprend – sous l’égide de l’ONU – la création d’une force militaire multinationale euro-méditerranéenne, à laquelle participeraient des pays non impliqués dans la guerre comme la France, l’Allemagne, le Maroc.
Troisième initiative: un engagement de fond pour une coopération économique internationale sous l’égide de l’ONU également, de façon à rendre à l’Irak la perspective d’un développement équitable et pour tourner la page de la guerre et des années d’embargo.