Mgr Bernardito Auza, capture

Mgr Bernardito Auza, UNTV capture

Le «don spécial» des femmes pour la résolution des conflits, par Mgr Auza

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Le rôle décisif des femmes en Afrique

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Les femmes ont un « don spécial pour éduquer les gens à être réceptifs et sensibles aux besoins des autres », a déclaré Mgr Bernardito Auza et ce don « est crucial pour la résolution des conflits et pour la promotion de la réconciliation après le conflit ».
L’observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations unies à New York est intervenu au Conseil de sécurité sur « Le rôle des femmes dans la prévention et la résolution des conflits en Afrique », le 28 mars, indique Radio Vatican.
« Les femmes peuvent contribuer grandement à réaliser » l’objectif de « promouvoir des sociétés pacifiques et inclusives pour le développement durable » fixé par l’ONU, a affirmé Mgr Auza. Pour le moment, cet objectif reste « encore un rêve lointain » pour « de nombreux pays africains, en particulier, dans la région des Grands Lacs», a-t-il ajouté.
Le Saint-Siège, a dit Mgr Auza, apprécie les initiatives promues par le Conseil de sécurité de l’ONU et les gouvernements « pour sensibiliser et parvenir à une plus grande reconnaissance du rôle vital des femmes dans la diplomatie préventive, dans la médiation, dans le processus de construction et de maintien de la paix ». Cependant, « cette reconnaissance devrait être entièrement traduite en action pour libérer les compétences et les capacités des femmes à mettre de l’ordre dans le chaos ».
« Malheureusement, beaucoup de femmes mènent encore un combat difficile pour s’émanciper de situations de marginalisation, de violence, de négligence et d’exclusion, a affirmé l’observateur du Saint-Siège. Le monde continue de faire face à diverses formes, anciennes et nouvelles, de violence dirigée contre les femmes et les filles. » Il s’agit en particulier de l’utilisation du viol comme arme pendant les conflits, des abus dans les camps de réfugiés, du trafic pour l’exploitation sexuelle, des avortements, des conversions et des mariages forcés.
Chaque gouvernement et en particulier le Conseil de sécurité de l’ONU doit tout faire « pour mettre fin à ces actes de barbarie contre les femmes et les filles », a-t-il souligné.
Le représentant du Saint-Siège a rendu un hommage spécial aux quatre missionnaires de la charité – Marguerite et Reinette, rwandaises, Judith, kenyane, et Anselm, indienne – «  massacrées par de lâches fondamentalistes », le 4 mars dernier dans leur couvent à Aden, au Yémen.

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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