CITE DU VATICAN, Mercredi 20 novembre 2002 (ZENIT.org).- Jean-Paul II a commenté un cantique du livre de la consolation du prophète Isaïe (Is 40, 10-17).
L’Audience générale du mercredi s’est tenue en la Salle Paul VI, et le Pape a poursuivi le cycle catéchétique sur les Psaumes, évoquant le chant d’Isaïe 40 (10-17) et son thème « le Bon Pasteur, le Très-Haut Dieu de sagesse absolue ». L’Eglise latine chante ce cantique aux laudes du jeudi de la 3e semaine liturgique.
Rappelons que le chapitre 40 d’Isaïe s’ouvre sur cet appel « Consolez, consolez mon peuple », c’est pourquoi on appelle l’ensemble qu’il forme avec les chapitres suivants « le livre de la consolation ».
Effectivement, le pape soulignait que « les premiers versets du cantique, écrit après l’Exil (à Babylone), évoquent le retour du peuple d’Israël à Jérusalem, sous la conduite de Dieu lui-même, le berger qui prend soin de ses brebis et qui les porte sur son cœur ».
« La seconde partie du cantique critique les idoles et ceux qui les fabriquent, et elle exalte la grandeur de Dieu et sa toute-puissance, continuait Jean-Paul II. Devant lui, toutes les nations sont comme rien, un grain de sable sur un plateau de balance ».
« Pourtant, comme l’écrit saint Jérôme contemplant la crèche de Bethléem, le Christ nous révèle une autre vérité surprenante : le Dieu tout-puissant et infini s’est fait petit. Lui, qui tient l’univers entier dans sa main, le voilà couché à l’étroit, dans une mangeoire ! », s’exclamait Jean-Paul II.