Elmar Theodor Mäder nouveau Commandant de la Garde suisse pontificale

Tout sur la Garde: www.gardesuisse.org

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CITE DU VATICAN, Lundi 11 novembre 2002 (ZENIT.org) – Elmar Theodor Mäder a été nommé par Jean-Paul II Commandant de la Garde suisse pontificale: le commandant Mäder avait assumé l’intérim depuis le départ du commandant Pius Segmüller, devenu en octobre chef de la police municipale de Lucerne.

Le nouveau commandant Mäder a reçu les Félicitations de la Conférence des évêques suisses. Dans un communiqué les évêques disent en effet: « La Conférence des évêques suisses (CES) a appris avec satisfaction la nomination du nouveau Commandant de la Garde suisse pontificale (…). La CES présente ses félicitations et ses meilleurs voeux au Commandant Mäder et souhaite que la Garde Suisse continue avec l’efficacité qu’on lui connaît son éminent service d’Eglise ».

« Les pèlerins qui viennent à Rome et essayent de se faire prendre en photo avec les Suisses qui montent la garde aux entrées du Vatican, ne connaissent pas tous l’histoire de ces soldats qui prêtent serment de fidélité au Pape », remarque le site internet de la Garde Suisse www.gardesuisse.org.

« II faut remonter dans le temps jusqu’à la Renaissance et aux raisons qui, en 1506, ont poussé le Pape Jules II à appeler les Suisses à Rome: les soldats helvétiques, à cause de leur force d’âme, de leurs sentiments nobles et de leur fidélité proverbiale, étaient considérés invincibles », continue le site.

« Le 21 janvier 1506, après de longues négociations, 150 soldats suisses commandés par l’Uranais Kaspar von Silenen, entrèrent à Rome par la « Porta del Popolo » et le lendemain, ils furent pris en service, solennellement, par le Pape Jules II della Rovere. C’est ainsi que fut posé le fondement d’un corps régulier, permanent et discipliné de soldats suisses destiné a protéger le palais papal ».

Mais une date surtout est restée dan la mémoire de la Garde et du Vatican: « Lors du Sac de Rome par les lansquenets de l’empereur germanique Charles-Quint le 6 mai 1527, 147 gardes suisses moururent en défendant l’accès a Saint-Pierre, tandis que les autres 42 réussirent à sauver le Pape Clément VII de Medici au Castel S. Angelo ».

« Ce jour, qui fut en 1527 un jour de deuil, est aujourd’hui un jour de vie, puisque chaque année à cette date les nouvelles recrues prêtent solennellement serment », explique le site de la Garde.

C’est le chapelain de la Garde, Mgr Aloïs Jehle, qui lit dans son entier le texte du serment:

« Je jure de servir fidèlement, loyalement, et de bonne foi le Souverain Pontife régnant Jean Paul II et ses légitimes successeurs: de me dévouer pour eux de toutes mes forces sacrifiant, si nécessaire, ma vie pour leur défense. J’assume les mêmes devoirs vis-à-vis du Sacré Collège des cardinaux durant la vacance du Siège Apostolique. Je promets, en outre, au Commandant et aux autres supérieurs respect, fidélité et obéissance.
Je jure d’observer tout ce que l’honneur exige de mon état. »

Les nouvelles recrues, appelées par leur nom, avancent et chacune, avec la main gauche sur le drapeau de la Garde et la droite levée avec les trois doigts étendus, qui symbolisent la trinité, confirme et jure:
« Moi hallebardier … jure d’observer, loyalement et de bonne foi, tout ce qui vient de m’être lu aussi vrai que Dieu et ses Saints m’assistent. »

Rappelons enfin que, toujours selon la même source, le 15 septembre 1970, le Pape Paul VI Montini a décidé que, dorénavant, la Garde Suisse serait l’unique corps armé pontifical et qu’il dépendrait directement du Saint-Père. A partir de cette décision, la protection du palais apostolique était confiée exclusivement à la Garde Suisse.

Le site de la Garde répond aussi aux légitimes curiosités suscitées par le prestigieux uniforme de la Garde et sur son service.

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ZENIT Staff

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