ROME, Mardi 18 mars 2008 (ZENIT.org) – Les méditations du cardinal Zen pour le Chemin de Croix du Vendredi Saint au Colisée sont déjà disponibles en italien sur le site Internet du Vatican. Elles sont également disponibles dans les librairies à Rome, en italien.
Le cardinal archevêque de Hongkong, Joseph Zen Ze-kiun a confié au Centre télévisuel du Vatican l’exigence intérieure de charité authentique ressentie dans cette méditation de la Passion (cf. Zenit du 13 mars 2008).
« Lorsque j’ai reçu cette invitation, j’ai compris que le Saint-Père voulait que j’apporte au Colisée la voix de la Chine. Le souvenir de la Passion de Notre Seigneur se réfère naturellement aussi aux souffrances présentes encore aujourd’hui dans l’Eglise et en Chine : beaucoup y souffrent encore pour leur foi. Le thème s’accorde avec le souvenir de la Passion de Notre Seigneur, parce que c’est encore le Seigneur qui, aujourd’hui, dans son Corps mystique, est en train de souffrir », dit-il.
Le cardinal Zen aborde la question de la persécution de l’extérieur et de l’intérieur, en disant : « Lorsque l’on pense à la persécution, on pense aux persécutés et aux persécuteurs. Nous aussi nous sommes parmi les persécutés et parfois aussi nous sommes parmi les persécuteurs, parce que nous sommes des pécheurs. Alors, par la pensée, on élargit les prières à tous : pour ceux qui souffrent pour la foi, pour ceux qui font souffrir lesquels souvent, sont aussi victimes de nous, qui, par notre infidélité, faisons aussi partie de ce ‘mystère du mal’ ».
Sur l’expérience de l’Eglise en Asie, le cardinal ajoute : « Nous, depuis Hongkong, nous sommes dans une position d’observation très favorable. Nous voyons beaucoup de choses, nous recevons beaucoup de messages (…). Nous, en tant que croyants, nous sommes des optimistes impénitents, et alors nous regardons le bon côté. Nous espérons vraiment que tout ce qui arrive dans le monde amène à une vision nouvelle des choses, et que notre gouvernement comprenne que la liberté religieuse, même pour l’Eglise catholique, ne nuit en rien, au contraire, c’est tout à l’avantage de notre patrie ».
Anita S. Bourdin