Brésil: Transiger avec les personnes, jamais avec l'erreur

Suite de la visite ad limina

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CITE DU VATICAN, Mardi 1er octobre 2002 (ZENIT.org) – « Lorsqu’il vit intégralement sa foi, le chrétien constitue un point d’attraction. Il inspire la confiance et le respect, n’impose jamais ses convictions religieuses, mais s’applique à transmettre la Vérité sans agresser ceux qui lui font confiance. Il transige avec les personnes mais jamais avec l’erreur ».

Jean-Paul II a brossé ce portrait spirituel du baptisé dans son discours aux évêques du Brésil, qui continuent leurs visites ad limina par provinces: le Brasil est le plus grand pays catholique du monde.

Le pape a en effet reçu samedi dernier à Castelgandolfo les évêques brésiliens des provinces d’Olinda-Recife, Paraiba, Maceió et Natal au terme de leur visite quinquennale.

A propos de la catéchèse et de la préparation au dialogue œcuménique qu’elle représente, le pape disait: « Le meilleur service prêté à la cause œcuménique est offert lorsque la catéchèse des adultes et des jeunes est doublée d’une forte éducation à la liberté ».

Le pape ajoutait ce portrait: « Lorsqu’il vit intégralement sa foi, le chrétien constitue un point d’attraction. Il inspire la confiance et le respect, n’impose jamais ses convictions religieuses, mais s’applique à transmettre la Vérité sans agresser ceux qui lui font confiance. Il transige avec les personnes mais jamais avec l’erreur ».

Le pape insistait sur le respect des consciences: « Il ne saurait y avoir incompatibilité entre l’affirmation d’une adhésion inconditionnelle à la Vérité de Jésus-Christ et le respect des consciences ».

Mais ce respect doit s’accompagner de l’enseignement authentique de la théologie catholique, continuait le pape: « Si la religion ne se réduit pas à un problème de conscience, mais à une libre adhésion à la Vérité, pouvant ou non être partagée, on ne peut transiger sur son contenu. Il convient donc de l’expliquer sans voiler les données révélées. C’est ainsi que se comprend l’importance de votre effort à trouver des formateurs capables de garantir la totale fidélité à l’enseignement théologique ».

« L’intégrité de la Foi comme la discipline ecclésiastique sont et seront toujours un sujet exigeant pour tous, surtout lorsqu’il s’agit de reconnaître qu’il n’existe qu’une foi et qu’un baptême », disait le pape en invitant les évêques à « favoriser l’esprit de communion et de fidélité envers le Siège de Pierre »

Pour ce qui est de l’évangélisation, le pape disait l’urgence de la promotion d’une « bonne formation des agents pastoraux en vue d’appuyer l’évangélisation animée par les évêques et les prêtres, de manière à stimuler le partage et le témoignage de la Foi auprès de milieux difficiles ».

En ce qui concerne l’importance des vocations sacerdotales, le pape rappelait aussi l’importance de la formation, et la nécessité de « prêtres bien formés à la difficile tâche de représenter la Personne du Christ au sein des communautés ».

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ZENIT Staff

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