ROME, Jeudi 25 septembre 2008 (ZENIT.org) – Une instruction de la Congrégation pour l’éducation catholique vise notamment à garantir une bonne répartition des instituts supérieurs de sciences religieuses sur le territoire et à faciliter les équivalences des diplômes avec les instituts d’Etat.
Cette « Instruction sur les instituts supérieurs de sciences religieuses » a été présentée au Vatican ce jeudi, 25 septembre, par le cardinal Zenon Grocholewski, préfet de la Congrégation pour l’éducation catholique (des séminaires et des instituts d’études).
Le cardinal Grocholewski était entouré de Mgr Jean-Louis Bruguès, O.P., secrétaire de cette congrégation, dont nous publions ci-dessous (Documents) l’intervention, en français.
Le document est publié par le dicastère romain en français, italien, anglais et espagnol. Il a été approuvé par Benoît XVI et il entrera en vigueur pour l’année académique 2009-2010.
Parmi les nouveaux paramètres fixés par l’instruction : un minimum de 75 étudiants, et un groupe de professeurs stables qui se « distinguent par l’aptitude scientifique et pédagogique, l’honnêteté de leur vie, l’intégrité de la doctrine, le dévouement au devoir, de façon à pouvoir efficacement contribuer à atteindre la fin propre à l’institut ».
Le document s’insère dans l’intuition de Vatican II de « mettre en valeur le laïcat », a affirmé le cardinal Zenon Grocholewski, préfet de cette congrégation romaine.
Il soulignait que l’intérêt pour l’étude de la théologie et des autres sciences sacrées s’est intensifiée, dans le dessein d’enrichir la vie chrétienne et de rendre raison de la foi. Le cardinal préfet souhaite que ces nouvelles normes aident les fidèles à faire grandir leur culture religieuse.
« C’est un droit pour eux de solliciter une telle formation ; c’est un devoir pour l’Eglise de la leur proposer », a souligné pour sa part Mgr Bruguès.
Mgr Angelo Vincenzo Zani, a souligné que « l’on ne peut pas réduire à un seul modèle rigide de formation pour les laïcs la pluralité et la diversité des institutions de formation qui existent aujourd’hui et nombre d’entre elles sont déjà reconnues par le Saint-Siège ».