« Jean-Paul II a eu la liberté de rester jusqu’au bout, Benoît XVI a la liberté de partir », estime le cardinal Barbarin qui souligne que « Benoît XVI a su rester lui-même ».
« Bravo pour cette décision surprenante et humble : un acte de courage, de sagesse et de liberté, au cœur de l’année de la foi » : c’est la réaction du cardinal Barbarin à l’annonce de la renonciation de Benoît XVI à sa charge de Successeur de Pierre, ce 11 février 2013.
« Jean-Paul II a eu la liberté de rester jusqu’au bout, Benoît XVI a la liberté de partir quand il considère qu’il n’a plus les forces d’accomplir sa mission », souligne le cardinal.
« Très différent de son prédécesseur, Benoît XVI a su rester lui-même tout en s’inscrivant dans son sillage. Et s’il a vécu son pontificat de façon tout à fait nouvelle, il a poursuivi de nombreuses initiatives de Jean-Paul II », ajoute-t-il.
Le cardinal se souvient également : « à la fin de notre visite ad limina, alors qu’on l’interrogeait sur son état de santé, il avait répondu avec une grande simplicité : « Pour un homme de mon âge, il ne faut pas que je me plaigne… ! ». Et quoique fatigué, il était toujours vif, étonnement libre et d’une intelligence profonde. »
Il remercie Benoît XVI « qui nous a servis et conduits pendant près de huit ans, spécialement pour son enseignement mais aussi pour l’exemple qu’il a donné lors de ses différents voyages », évoquant les JMJ l’Angleterre, le Liban « et bien sûr Paris en 2008 ».