L’archevêque de Fribourg et président de la Conférence épiscopale allemande, Mgr Robert Zollitsch, a souligné que la visite de Benoît XVI encouragerait et confirmerait la foi de la communauté catholique à une période difficile, rapporte Radio Vatican.
Concernant les protestations annoncées durant le discours que le pape doit prononcer au Parlement fédéral le 22 septembre – certains députés ayant annoncé qu’ils quitteraient la salle à cette occasion – l’archevêque de Berlin Mgr Rainer Maria Woelki a estimé que l’Eglise n’était pas préoccupée par cette initiative étant donné que l’Allemagne est un pays démocratique où l’on respecte la liberté d’opinion. Il s’est par ailleurs dit convaincu qu’avant de critiquer il serait mieux d’attendre d’avoir écouté les paroles du pape.
Selon Radio Vatican, le coordinateur du voyage et secrétaire général de la Conférence épiscopale, le P. Hans Langendörfer, a souhaité que la légitime liberté d’expression ne dégénère pas en violence.
Sur la question des coûts du voyage – on évoque un montant de près de 30 millions d’euros – Mgr Zollitsch a affirmé qu’ils seraient à la charge de l’Eglise allemande. Les dépenses revenant à l’Etat ne concerneront que les mesures de sécurité. Mais cela est le cas pour tout autre événement semblable ou manifestation publique.
Il a aussi été rappelé que la visite du pape est une visite officielle puisqu’elle a été programmée après une invitation du président allemand Christian Wulff.
Actuellement, rappelle Radio Vatican, près de 250 000 personnes sont inscrites pour cette visite : 70 000 personnes seront présentes à la messe que le pape célèbrera à l’Olympiastadion de Berlin le 22 septembre.
Le président des évêques a enfin annoncé la création, à cette occasion, d’un « Fonds Benoît XVI pour l’Afrique orientale », une collecte pour les populations affamées de la Corne d’Afrique.
Marine Soreau