Le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales, s’est rendu au monastère russe de la Dormition de la Mère de Dieu, à Rome, le 8 avril dernier, en la solennité de l’Annonciation.
Le monastère de la Dormition de Marie – Uspenskij (en slave), est un carmel de rite byzantin, fondée par Mère Junia Hintz, de La Plata, en Argentine, sous l’inspiration du dicastère pour les Eglises orientales et avec l’aide de la Compagnie de Jésus.
Inauguré officiellement le 15 décembre 1957, il accueille des religieuses d’origine russe pour une vie en conformité avec leur tradition d’origine, le monachisme oriental.
Accompagné du sous-secrétaire de ce dicastère, Mgr Maurizio Malvestiti, le cardinal s’est entretenu avec les moniales, en échangeant notamment sur « leur vocation », rapporte un communiqué du Saint-Siège. Parmi elles, quelques postulantes arrivées ces derniers mois.
Intercession pour le pape
Le cardinal Sandri leur a exprimé la reconnaissance de l’Eglise pour leur choix « d’offrir leur vie dans une consécration totale au Seigneur, en témoignant de la grande richesse de la tradition monastique orientale dans le cœur de l’Eglise de Rome, appelée à présider dans la charité toutes les Eglises ».
Il les a également remerciées pour leur prière particulière – sept fois par jour – aux intentions du « pasteur universel », le pape.
Leur intercession « soutient la vie de toutes les Eglises Orientales catholiques, souvent éprouvées par les souffrances et persécutions », et est « une aide précieuse dans le chemin vers la réconciliation et l’unité avec tous les frères chrétiens » : c’est la certitude du cardinal.
La tradition iconographique
La communauté souhaite aujourd’hui reprendre son ancienne tradition d’écriture d’icônes et de réalisation d’ornements liturgiques. Pour remettre les ateliers en fonction, le monastère prévoit des travaux, sous la responsabilité du dicastère.
Les moniales prient particulièrement pour l’unité de l’Eglise et pour le dialogue œcuménique avec l’Eglise orthodoxe. L’actuel patriarche de Moscou Kyrill Ier est d’ailleurs proche du monastère, où il a habité lors de ses études à Rome.