Le pape François s’est fait, à sa façon, entraîneur de rugby, recommandant aux équipes des « Pumas » d’Argentine et des « Azzurri » d’Italie de mettre ses observations en pratique aussi « en dehors du terrain ».
Le pape a en effet reçu, ce vendredi 22 novembre, au Vatican, les deux équipes qui s’affronteront demain, samedi 23 novembre, à Rome.
Il a avoué sa sympathie pour le rugby, un sport « dur », « fatigant », notamment du fait de « l’affrontement physique », des mêlées « impressionnantes », mais pourtant « sans violence », fait de « loyauté » et de « respect », un sport d’équipe, mais non sans exploits personnels comme les « courses » vers l’essai.
Le pape a appliqué ces observations à la vie quotidienne : « on court vers un but », mais, « pour arriver, il faut courir ensemble, et la balle passe de main en main, et l’on avance ensemble ».
Le pape reconnaît que son observation n’est « pas très technique » mais qu’il s’agit de la « façon dont un évêque voit le rugby » : « je vous souhaite de mettre tout cela en pratique dans votre vie ».
Il leur a aussi recommandé, comme c’est son habitude, de prier pour lui, et pour son équipe : « Je prie pour vous, mais vous aussi priez pour moi, afin qu’avec mes collaborateurs, nous fassions une bonne équipe, et que nous atteignions notre objectif ».
Les Argentins jouent en maillot rayé horizontalement bleu ciel et blanc avec un jaguar, mais des journalistes sud-africains y ont vu un « puma » et le surnom leur est resté. Les Italiens, les « Azzurri » jouent en bleu ciel chez eux.
Le 13 août dernier, le pape avait reçu au Vatican les équipes d’Italie et d’Argentine de football, avant un match amical à Rome. Il avait reçu notamment Lionel Messi et Gigi Buffon.
Et ce vendredi, le Pape François a aussi reçu M. Joseph Blatter, président de la Fédération internationale de football (FIFA).