La statue est faite d’un matériau qui reflète les rayons du soleil et la beauté du ciel et de la nature. Sa couleur change en fonction des rayons du soleil. On la voit d’une couleur le matin, d’une autre l’après-midi et d’une autre le soir.
Le 18 mai, le pape François s’est rendu à Vérone pour inaugurer une statue du Christ ressuscité, une œuvre d’art conçue à partir de la vision du père Ibrahim Faltas, vicaire custodial de Terre Sainte.
Cet événement important conduira à l’installation de ce qui serait l’un des « monuments » les plus emblématiques de Jérusalem.
La statue, qui sera érigée au cœur de la vieille ville de Jérusalem, a pour but de symboliser le pardon et l’accueil de l’autre, afin de jeter les bases de la réconciliation et de l’amour. Cette intention a été soulignée dans un rapport du Christian Media Center.
Fabriquée dans un matériau qui interagit avec la lumière du soleil, l’apparence de la statue se transforme tout au long de la journée. Ses couleurs changent en fonction de la position du soleil, présentant des teintes différentes le matin, l’après-midi et le soir. Cette caractéristique dynamique vise à capturer la beauté du ciel et de la nature.
Le père Ibrahim Faltas a exprimé ses espoirs pour la statue : « Nous espérons que cette statue reflète la réalité de la Terre Sainte, sa diversité et la réalité dans laquelle nous vivons en dépit de toutes les difficultés et de tous les défis. Elle devrait incarner l’esprit d’amour, de paix, de tolérance, de justice et de fraternité, en éradiquant l’esprit de vengeance, de jalousie, d’envie et de haine ».
Le don de la statue de Jésus embrassant l’humanité se veut un signe d’espoir
Lors de la visite du pape, l’évêque de Vérone, Mgr Domenico Pompili, a souligné la signification de la statue : « Le don de la statue de Jésus embrassant l’humanité se veut un signe d’espoir qui part de Vérone pour atteindre la Terre Sainte et, plus largement, le monde. Elle sert de contre-récit au discours sur l’aspect «inévitable » de la guerre, invoquant une paix qui peut être construite chaque jour avec la contribution de chacun ».
La création de la statue a commencé il y a environ dix-huit mois, sous la direction du sculpteur italien Alessandro Mutto.
Les premiers dessins et esquisses ont été approuvés par la Custodie franciscaine de Terre Sainte.
Roberto Brizio, coordinateur du projet, a expliqué l’évolution des dimensions de la statue : « Nous avons commencé avec cinq mètres, puis nous sommes passés à sept, huit, neuf et enfin dix mètres. La statue est composée d’acier et de bronze et pèse environ 4 400 kilos. Elle représente l’humanité entourant le Christ alors qu’il monte au ciel. Le visage du Christ est serein, alors qu’il retourne vers le Père ».
Le père Ibrahim Faltas a conclu par un message de fraternité universelle : « Nous aspirons tous à atteindre le paradis, mais cela passe par nos actes d’amour, de justice, de tolérance et de paix. Accepter ceux qui sont différents de nous et les traiter comme des frères, créés à l’image de Dieu, conduit à la paix, nous guidant vers le ciel avec le Christ Seigneur ».
