« Le voyage en Mongolie que Jean-Paul II n’a pas pu faire, le pape François se prépare à le faire. Et ce sera certainement une très belle chose. Un signe très fort pour toute la chrétienté. »
Ce sont les paroles du cardinal Crescenzio Sepe, archevêque émérite de Naples et ancien préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples (2001-2006), qui se souvient de ses deux voyages en Mongolie dans la première vidéo d’une série de films préparés par l’agence vaticane Fides en vue de la visite apostolique du pape François (31 août – 4 septembre 2023). D’autres vidéos seront publiées dans les prochaines semaines.
Le film intitulé « Mongolie, le nouveau début » a été réalisé par Teresa Tseng Kuang yi et raconte la rencontre du cardinal Sepe avec le jeune missionnaire de la Consolata, P. Giorgio Marengo – aujourd’hui cardinal et préfet apostolique d’Oulan-Bator, la capitale du pays. « Ici les gens sont bons, les gens m’aiment » : c’est ainsi que P. Marengo répond en 2003 au cardinal qui lui demande les raisons de son choix missionnaire de vivre, si jeune, loin de chez lui.
Dans le film, le card. Sepe se souvient d’autres rencontres qu’il garde en mémoire des deux voyages en Mongolie entre 2002 et 2003, alors que la communauté catholique naissante faisait ses premiers pas et qu’ « il n’y avait pas d’église ».
Le deuxième voyage, à la fin du mois d’octobre 2003, a été effectué par le cardinal Sepe en tant qu’envoyé spécial du pape Jean-Paul II. Le pape a écrit dans sa lettre de mission que son souhait de se rendre personnellement en Mongolie ne pouvait être exaucé en raison de l’aggravation de son état de santé. Lors de cette visite, le cardinal Sepe a consacré la cathédrale d’Oulan-Bator, dédiée aux saints Pierre et Paul, et a ordonné évêque le préfet apostolique Wenceslao Padilla, missionnaire philippin de la Congrégation du Cœur Immaculé de Marie (CICM).
Dans ce premier vidéo-reportage de Fides, les auteurs montrent les images de la première paroisse du P. Marengo, les « ger » (maisons traditionnelles mongoles), les femmes travaillant dans la grande serre de production de légumes – l’une des premières œuvres plantées par la communauté ecclésiale naissante, les photos de la tombe de Mgr Padilla, décédé d’une crise cardiaque en 2018.
