La réforme de la Curie romaine, comme de l’Église dans son ensemble, doit partir d’une conversion « du coeur », déclare le P. Federico Lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège, dans un bilan de l’année 2014.
Il évoque notamment au micro de Radio Vatican le projet de réforme de la curie romaine qui « n’est qu’un maillon d’un projet de réforme de l’Église, illustré dans l’exhortation apostolique Evangelii Gaudium ».
Ce projet, explique-t-il, c’est « celui d’une Église qui sort, d’une Église missionnaire qui multiplie ses efforts d’évangélisation ». Dans ce contexte, la Curie romaine doit « se mettre au service » de l’Église, « pour l’aider dans sa mission ».
Bien que cette réforme doive se faire « au niveau organisationnel », cependant pour le pape « le point de départ de toute réforme est intérieur: les réformes partent du cœur », rappelle le P. Lombardi : « c’est de là qu’il faut partir pour rénover ou guérir ».
Les discours de Noël du pape, devant la curie et devant les employés du Vatican, sont à lire à cette lumière : « le pape gouverne l’Église en recourant au discernement spirituel pour guérir en profondeur les comportements, pour se fidéliser plus radicalement à l’Évangile » afin de mieux accomplir sa mission.
Le P. Lombardi souligne que « la réforme est une question récurrente dans la vie chrétienne – avec le thème de la conversion du chrétien ». Les grands discours du pape « mettent l’accent sur cette attention prioritaire à guérir le cœur en profondeur ».
De même ses homélies de la messe du matin à Sainte-Marthe, « où [le pape] manifeste son caractère de maître spirituel, guidant selon la tradition des Exercices spirituels ignatiens » afin de nourrir des « attitudes appropriées » telles « la capacité d’écoute et de dialogue, la disponibilité au service, la purification intérieure… ».
Avec une traduction de Zenit