Le pape François a adressé jeudi, 25 mars 2021, une lettre de félicitations au patriarche maronite, le cardinal Bechara Boutros Raï, à l’occasion du dixième anniversaire de son élection en tant que patriarche d’Antioche des maronites, rapporte l’agence libanaise NNA.
Le nonce apostolique au Liban, Mgr Joseph Spiteri, a lu cette lettre au terme de la messe d’anniversaire présidée par le patriarche au siège du patriarcat, à Bkerké, en présence des évêques et de prêtres de l’Église maronite.
« Je vous adresse avec plaisir mes félicitations, écrit le pape François, ainsi que mes vœux chaleureux et mes prières à l’occasion de la fête de votre sainte patronne, Notre Dame de l’Annonciation. Je partage également votre joie et votre action de grâces. Je demande au Dieu de la miséricorde de vous accorder de son pouvoir pour accomplir les tâches de votre mandat épiscopal au service de votre patriarcat et de l’Église universelle, en particulier pendant cette période incertaine imposée par l’épidémie, demandant l’intercession et la protection de la Vierge Marie. Du fond du cœur et avec une grande affection, je vous accorde la bénédiction apostolique que je donne avec i,e grande dévotion. »
Le patriarche a également reçu une lettre de félicitations du Secrétaire d’État du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin, qui l’assure de ses « meilleurs vœux fraternels » et de sa prière.
Le substitut du Saint-Siège, Mgr Edgar Pina Barra, a également adressé un message de félicitations au patriarche Raï, ajoute la même source.
Récemment, en revenant d’Irak, le pape François a déclaré, en répondant à une question sur d’éventuels nouveaux voyages au Moyen Orient, dans l’avion de Bagdad à Rome, le 8 mars dernier: « Au Moyen-Orient, la seule hypothèse, et aussi la promesse, c’est le Liban. »
Il a expliqué pourquoi il n’avait pas voulu faire une étape au Liban sur le chemin de Bagdad: « Le Liban est un message, le Liban souffre, le Liban est plus qu’un équilibre, il a la faiblesse de la diversité, certaines pas encore réconciliées, mais il a la force du grand peuple réconcilié, comme la force des cèdres. Le patriarche Raï m’a demandé de faire une étape à Beyrouth, pendant ce voyage mais cela m’a semblé trop peu… Une miette devant un problème, devant un pays qui souffre comme le Liban. »
Il a dit en revanche avoir promis au patriarche de venir au Liban, dès que les circonstances le permettront: « Je lui ai écrit une lettre, j’ai fait la promesse de faire un voyage. Mais en ce moment, le Liban est en crise, mais une crise – je ne veux pas offenser – une crise de vie. Le Liban est si généreux dans l’accueil des réfugiés. »
