ROME, Lundi 20 novembre 2006 (ZENIT.org) – Le président italien Giorgio Napolitano a rendu hommage au rôle du pape et de l’Eglise dans la société italienne et dans le monde.
Le président a remercié le pape pour ses appels « résolus et limpides » en faveur de la paix, et pour sa ferme dénonciation du fléau de la faim.
Evoquant l’harmonie des relations entre l’Eglise et l’Etat en Italie, le président italien a reconnu le rôle « extraordinaire » de l’Eglise pour le bien de la société italienne en disant : « Nous croyons profondément à l’importance de cette collaboration, en regardant vers la tradition de proximité, d’aide et de solidarité envers les nécessiteux, et les personnes souffrantes, qui est propre à l’Eglise – de la Caritas, du bénévolat catholique, des paroisses – et en regardant aussi vers une commune mission éducative là où a été blessé et lacéré le tissu de la cohésion sociale, le sens des Institutions, et de la légalité, les coutumes civiques, l’ordre moral. Nous connaissons et apprécions plus en général l’œuvre sociale et publique des faits religieux ».
La politique, a ajouté le président Napolitano, « ne devrait jamais se dépouiller de sa composante idéale et spirituelle, de la partie éthique, et humainement respectable de sa nature ».
Regardant alors la situation de l’Italie, le président de la République a ajouté qu’il souhaitait « un climat plus détendu, un plus grand effort d’écoute et de dialogue », pour « favoriser la recherche de solutions valides » aux problèmes complexes du soutien des familles, de la protection de la vie, de la liberté d’éducation « qui suscitent l’attention et les préoccupations de l’Eglise et de son pouvoir ».
Le président soulignait que son souci principal consiste à « fortifier l’unité de la Nation et la cohésion de la société italienne », une tâche pour laquelle l’Italie, disait-il, sait qu’elle « peut compter » sur une « sollicitude spéciale » de Benoît XVI.
A propos de l’Europe, le président italien s’est dit convaincu que l’Europe « unie » peut faire beaucoup « pour la cause de la paix et de la justice du monde », une Europe qui parle, souhaite le président, « d’une seule voix » en se reconnaissant dans « les grandes valeurs partagées qui reflètent le rôle historique et la leçon idéale toujours vivante du christianisme ».