Journée contre la traite, capture vidéo preghieracontrotratta.org

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Argentine: la lutte contre la traite des êtres humains

Pour des « des actions coordonnées »

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« Le 30 juillet est célébrée la Journée mondiale contre le trafic d’êtres humains proclamée par l’ONU afin que la société civile et les Etats travaillent ensemble pour lutter contre ce crime contre l’humanité ainsi que le qualifie le magistère du Pape François », rappelle l’agence vaticane Fides.

« Non à la traite »

Fides annonce la prochaine rencontre pour la lutte contre les esclavages modernes: « En vue de ce rendez-vous annuel, l’équipe « Non à la traite » de la Commission nationale Justice et Paix, a promu une rencontre qui se tiendra le 27 juillet et impliquera par téléconférence des spécialistes d’organisations sociales, religieuses ainsi que des représentants de l’autorité judiciaire, de l’exécutif et du pouvoir législatif. »

Selon une note diffusée par la Conférence épiscopale d’Argentine, ce crime « implique dans le pays près d’un demi million de personnes entre victimes du trafic à des fins de travail et de la traite ayant pour fin l’exploitation sexuelle des victimes », précise Fides.

L’agence missionnaire précise que « l’équipe « Non à la traite » a vu le jour en 2013 pour convoquer les différentes institutions engagées dans la lutte contre le trafic et l’exploitation de personnes, afin d’unir les efforts et de travailler à des actions coordonnées en partageant un programme commun sur ce grave problème ».

Personne ne se sauve tout seul

« Afin de sensibiliser et de rendre plus visible le crime de trafic d’êtres humains et de contrebande, sont organisés chaque année des événements liés à la Journée mondiale contre le trafic d’êtres humains, en proposant une devise centrée sur un aspect spécifique de cette pratique criminelle. »

Pour la Commission épiscopale chargée des migrants et des personnes en déplacement, voici « la situation actuelle d’urgence sanitaire: isolés et en quarantaine avec de nombreuses personnes sans travail et sans nourriture. Toutefois le mal et la corruption de la violence basée sur le sexe des personnes, de la drogue, des personnes vivant dans les rues et des migrants les plus vulnérables ne s’arrêtent pas pour autant. Ils ne sont ni isolés ni mis en quarantaine. Pas plus que le crime de trafic d’êtres humains. Pire encore, nous courrons le risque qu’il empire. Cette réalité nous appelle à l’action et non au désespoir et encore moins à l’indifférence. S’il est en notre pouvoir de faire quelque chose, nous devons le faire. Au moins prier et promouvoir la prise de conscience de sa propre famille ou de sa communauté concernant ces réalités qui nous concernent tous et qui, comme l’a déclaré à plusieurs reprises le Pape François et comme il le répète inlassablement : « Personne ne se sauve tout seul ». »

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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