Chers Frères et Sœurs,
Le Psaume 110, qui est une hymne de louange et d’action de grâce, emploie beaucoup de termes qui définissent Dieu dans ses attributs et dans son œuvre de salut ; il nous parle de «pitié», de «tendresse», de «justice», de «fidélité». Ce Psaume est une prière qui s’élève non seulement du cœur du croyant, mais aussi de toute l’assemblée liturgique, indiquant dans un langage biblique l’amour que Dieu porte à son peuple et qui engendre le salut. Le psalmiste invite chaque fidèle à cultiver la «crainte du Seigneur», qui n’est pas de l’ordre de la peur mais qui est le commencement de la vraie sagesse et l’adhésion sincère au Dieu libérateur. Dans le langage biblique, la «tendresse» divine est perçue comme un terme caractéristique qui renvoie aux «entrailles» maternelles du Seigneur, encore plus miséricordieuses que celles d’une mère (cf. Is 49, 15). Ce lien d’amour, unissant Dieu à son peuple, comprend le don fondamental de la nourriture qui, dans la relecture chrétienne, sera identifié avec l’Eucharistie.
Je suis heureux d’accueillir les pèlerins francophones présents ce matin, notamment un groupe de pèlerins du Gabon. Que le Christ, qui appelle tous ses disciples à grandir dans la sainteté, vous donne de répondre généreusement à ses appels! À tous, j’accorde bien volontiers la Bénédiction apostolique.
[Texte original: Français]