Mouvements et Nouvelles Communautés réunis pour prier ensemble pour la paix

Mouvements et Nouvelles Communautés réunis pour prier ensemble pour la paix

À Bethléem, un pèlerinage jubilaire ravive l’espérance au cœur de la guerre

Mouvements et nouvelles communautés chrétiennes ont convergé vers la basilique de la Nativité pour un Jubilé marqué par la prière, la communion et le témoignage

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Le samedi 1er novembre à Bethléem, les habitants de Star Street (c’est la rue où, selon la tradition, Joseph et Marie ont marché pour atteindre Bethléem, et que des milliers de pèlerins ont parcourue avec foi au fil des siècles jusqu’à aujourd’hui, ndlr) ont regardé par les fenêtres : quelque chose devenu inhabituel dans les ruelles depuis le début de la guerre. Musique, prière et joie dans la rue !

Ouvrant le chemin avec la Croix du Jubilé, notre pèlerinage avançait vers la Basilique de la Nativité. Nous venions de Bethléem, de Judée et de Galilée (Haïfa et Nazareth).

Quelques mois plus tôt, certains membres de divers mouvements (Focolari, Comunione e Liberazione, Emmanuel, Koinonia Saint-Jean-Baptiste, Regnum Christi) s’étaient rencontrés. Nous voulions organiser une rencontre entre les mouvements et les nouvelles communautés, profitant de l’Année du Jubilé de l’Espérance, pour nous voir et prier ensemble pour la paix. Pourquoi ne pas organiser un pèlerinage à Bethléem, où se trouve l’une des trois basiliques du Jubilé, et ainsi faciliter la participation de ceux qui y vivent, puisqu’il n’est pas facile pour eux d’obtenir des permis d’entrée en Israël ? pourquoi ne pas inviter le patriarche, le cardinal Pizzabala ?

Et donc, ce jour-là, nous étions réunis, environ 150 personnes, et d’autres arrivaient pour la messe. La Voie Néocatéchumène, Shalom, Canção Nova, l’Association Thérésienne, les Béatitudes, le Chemin Neuf et Jésus Vivant ont également collaboré. Une belle expérience, exprimée dans les mots du cardinal : « Cela me réjouit de voir les Mouvements et les Nouvelles Communautés collaborer, car c’est un très beau signe d’appartenance à l’Église, surtout dans cette terre qui nous est propre, où la culture se concentre davantage sur la défense des frontières que sur l’échange qui permet de les franchir. »

Après notre promenade, accompagnés de chants, de prières et de témoignages, nous entrons dans la Basilique de la Nativité pour un temps d’adoration et de confession eucharistiques, avant la messe présidée par le curé de notre diocèse.

Dans l’homélie de la messe de la Toussaint, basée sur la lecture de l’Apocalypse (7:2-4 ; 9-14), le cardinal Pizzaballa a commenté que la Terre Sainte a besoin de personnes prêtes à arrêter la dévastation qui est subie, car elles sont prêtes à donner leur vie par amour. « Les saints ne sont pas des hommes parfaits, mais des gens comme nous qui, en rencontrant Jésus-Christ, trouvent l’expérience du salut et désirent le proclamer partout où ils vont. Pour cette raison, le Saint-Esprit continue de susciter en l’Église de nouvelles réalités qui nous aident à regarder au-delà de nos frontières, à voir ce que nous ne pouvons pas toujours voir immédiatement, à voir et atteindre des personnes que nous ne voyons pas souvent. Mais soyez prudent : ne cédez jamais à la tentation du résultat. Nous ne verrons peut-être pas les fruits de ce que nous semons. Le Jubilé est l’expérience d’un nouveau départ. Nous désirons être les enfants de Dieu décrits dans l’Apocalypse, prêts non seulement à arrêter la dévastation, mais aussi à bâtir le Royaume de Dieu. »

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Anne-Marie Terrenoir

Anne-Marie Terrenoir est originaire de Savoie, consacrée de Regnum Christi depuis 2006. Après plusieurs années de pastorale auprès des enfants et adolescents à Paris et à Madrid, elle suit des études de second cycle en Sciences bibliques et Archéologie au Studium Biblicum Franciscanum à Jérusalem.

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