© Centre Notre-Dame de Jérusalem. Tous droits réservés. Œuvre de Daniel Cariola. Toute utilisation ou reproduction non autorisée est interdite.

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Une nouvelle expérience de Pentecôte au centre Notre-Dame de Jérusalem

L’inauguration a été présidée par le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pizzaballa

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par Constance Avaient

Première publication sur www.terresainte.net le 6 juin 2025

Devenir un des apôtres présents au Cénacle le jour de la Pentecôte. C’est l’expérience qu’entend proposer la « Salle de la Pentecôte »qui a été inauguré le 7 juin dernier  à Jérusalem.


Un nouvel espace de prière et méditation a ouvert officiellement ses portes le 7 juin dernier à Jérusalem à la veille de la Pentecôte. Son inauguration a été présidée par le patriarche latin de Jérusalem, le cardinal Pizzaballa.

Appelée « salle de la Pentecôte » et située au Centre Notre-Dame, elle est destinée à « proposer aux visiteurs une expérience de rencontre avec le Saint-Esprit ».

Le projet a été imaginé par le père Juan Solana, de la communauté des Légionnaires du Christ qui assurent la gestion du Centre. Il se concrétise en 2019, quand il confie la réalisation à l’artiste chilien Daniel Cariola. Ce dernier avait déjà réalisé pour les Légionnaires, à Magdala, la fresque intitulée « La Rencontre » illustrant l’épisode évangélique de la femme hémorroïsse (Mc 5, 25-46).

Tandis que le Cénacle sur le Mont Sion peut paraitre assez austère, le nouvel espace propose une expérience immersive dans la scène évangélique.

La fresque de la femme hémorroïsse dans une chapelle du Centre Marie de Magdala au bord du Lac de Galilée. ©Mab

Pour la salle de la Pentecôte, les fresques couvrent les quatre murs et le plafond. Inspirées des chapitres 1 et 2 des Actes des Apôtres, elles représentent les disciples recevant l’Esprit-Saint alors qu’ils étaient réunis pour la fête juive de Chavouot – qui, comme Pentecôte, signifie 50.

« Quelque chose de nouveau se passe ici », explique l’artiste dont les fresques sont marquées par un important souci de réalisme. « Chaque visage peint est inspiré d’un visage réel. De même, j’ai peint chaque pierre d’après des photos prises à Jérusalem » surenchérit-il.

L’ensemble immerge le visiteur dans la salle au milieu des disciples rassemblés dans la chambre haute.

Les Actes des apôtres (Ac 1, 15) mentionnent 120 disciples. Cependant, l’artiste a décidé de n’en représenter que 119. Il laisse ainsi à chacun la possibilité d’être le 120e.

Il s’agit de créer une émotion particulière chez le visiteur, au moment où il commémore le don de l’Esprit- Saint venu renouveler les cœurs.

Ce projet s’inscrit dans une démarche plus large du Centre Notre Dame, visant à proposer aux pèlerins un lieu d’expérience spirituelle profonde, mais aussi un espace de rencontre entre les différentes religions. Le centre Notre-Dame de Jérusalem propose également aux visiteurs une salle  sur le saint Suaire de Turin.

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Rédaction

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