À la question de savoir s’il s’agit d’une première étape avant de retirer définitivement les mosaïques, l’évêque de Lourdes-Tarbes répond : « Ce n’est pas une première étape, mais une deuxième ! La première a été de ne plus les éclairer la nuit, lors des processions, depuis juillet dernier.
Lundi 31 mars, les deux portes d’entrée de la basilique du Rosaire à Lourdes, portes ornées de mosaïques de l’ancien jésuite Rupnik, accusé par de nombreuses personnes d’abus psychologiques, sexuels et de conscience, ont été recouvertes. La raison en a été donnée par l’évêque de Tarbes et Lourdes, Mgr Jean-Marc Micas : « Avec mes collaborateurs, il m’a semblé qu’une nouvelle étape symbolique devait être franchie pour faciliter l’entrée dans la basilique de toutes les personnes qui aujourd’hui ne peuvent en franchir le seuil. C’est pourquoi toutes les portes de la basilique du Rosaire ont été modifiées ». Il ajoute : « C’est l’année du Jubilé. Des portes saintes ont été ouvertes à Rome dans les quatre basiliques principales. J’ai pris un décret pour déclarer que le sanctuaire de Lourdes est l’un des deux lieux du diocèse (avec la cathédrale de Tarbes) où l’on peut vivre l’année jubilaire et recevoir l’indulgence plénière. Le passage des portes d’entrée de la basilique se devait d’être à la hauteur symbolique du moment ».
À la question de savoir s’il s’agit d’une première étape avant l’enlèvement définitif des mosaïques, l’évêque a également répondu : « Ce n’est pas une première étape, mais une deuxième ! La première a été de cesser de les éclairer la nuit, pendant les processions, depuis juillet dernier ». Et après avoir été interrogé sur les prochaines étapes, il a répondu : « Un groupe de travail est chargé de la réflexion et m’accompagne dans les décisions. Nous préférons avancer calmement plutôt que sous la pression des différents secteurs. Nous travaillons avec une vision à long terme, pour les victimes, pour l’Eglise, pour Lourdes et son message pour tous ».
Selon le cardinal Victor Manuel Fernandez, préfet du Dicastère pour la doctrine de la foi, une phase de collecte d’informations a été achevée dans l’affaire Rupnik et le travail est maintenant en cours pour mettre en place un tribunal qui puisse poursuivre le processus judiciaire de l’ancien jésuite.