Ce mardi 5 novembre 2024, le candidat républicain Donald Trump a été élu 47ᵉ président des États-Unis. Il s’agit de son second mandat présidentiel, après avoir eu un premier mandat de 2017 à 2021.
Dès le lendemain des élections, les évêques des États Unis ont publié une déclaration dans laquelle ils félicitent le nouveau président américain, et rappellent que l’Église catholique n’est liée à aucun parti politique ; que ses enseignements restent les mêmes, peu importe qui gouverne le pays.
Charité, respect et civilité
« Nous, évêques, sommes impatients de travailler avec les représentants élus du peuple » a déclaré Mgr Timothy P. Broglio, président de la Conférence épiscopale (USCCB) et archevêque des services militaires des États-Unis. « En tant que chrétiens et en tant qu’américains, nous avons le devoir de nous traiter les uns les autres avec charité, respect et civilité, même si nous pouvons être en désaccord sur la manière de mener à bien les questions de politique publique. »
L’archevêque exhorte le peuple américain à prier pour le président Trump ainsi que pour tous les dirigeants de la vie publique, « afin qu’ils puissent être à la hauteur des responsabilités qui leur sont confiées au service de notre pays et de ceux qu’ils représentent ».
Mgr Broglio demande enfin à la Vierge Marie, patronne des États-Unis, de guider les américains « pour défendre le bien commun de tous et promouvoir la dignité de la personne humaine ».
Que Dieu accorde la sagesse au nouveau président
Le Vatican s’est également exprimé sur la victoire de Donald Trump. Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État, s’est adressé brièvement le jeudi 7 novembre devant l’Université pontificale grégorienne de Rome, lors d’une conférence marquant le 75e anniversaire des Conventions de Genève.
Le cardinal souhaite profondément que Dieu accorde la sagesse au nouveau président « parce que c’est la principale vertu de ceux qui gouvernent selon la Bible », rapportent les médias du Vatican.
« Nous avons maintenu des relations avec le président pendant son précédent mandat et nous continuerons de le faire (…). Comme toujours, il y a des éléments qui nous rapprochent et des éléments qui nous différencient et nous éloignent, et ce sera une occasion d’exercer le dialogue et d’essayer de trouver davantage de points de consensus au bénéfice du bien commun et de la paix mondiale. »