L’évêque auxiliaire catholique de Maiduguri, au Nigeria, a lancé un appel à l’aide à la suite d’inondations dévastatrices qui ont frappé cette ville du nord du pays.
« Nous nous adressons à nos amis de l’AED pour demander vos prières, surtout en cette période difficile et éprouvante », ajoute l’évêque auxiliaire dans un message vidéo filmé à l’extérieur de la cathédrale Saint-Patrick, qui est en grande partie sous les eaux.
Maiduguri est l’une des principales villes du nord du Nigeria et a été pendant de nombreuses années le diocèse le plus touché par l’insurrection menée par le groupe terroriste islamiste Boko Haram. Les chrétiens sont minoritaires dans le diocèse.
Un million de personnes touchées
Mgr John explique qu’au moins un million de personnes souffrent des conséquences des inondations. « Un bon nombre de nos paroisses et de nos paroissiens ont été touchés par cette inondation dévastatrice. Dans la ville, plus d’un million de personnes ont été touchées et plus de 200 000 familles ont été déplacées. Nous sommes encore en train d’évaluer la situation, mais trois ou quatre de nos paroisses ont été touchées, soit plus de 20 000 paroissiens au total », a déclaré l’évêque auxiliaire, ajoutant que la plupart d’entre eux vivent maintenant dans des communautés d’accueil.
On pense que l’inondation de Maiduguri est le résultat des dommages causés au barrage d’Alau, situé à quelques kilomètres de la ville de Maiduguri. L’AED s’est engagée à aider les catholiques du diocèse en difficulté, notamment en fournissant une aide d’urgence avec de la nourriture, des médicaments, des produits d’hygiène et des abris.
En même temps, explique Mgr John, les fortes pluies dans les montagnes du sud du diocèse ont également provoqué des inondations, affectant en particulier la paroisse St. Pie IX de Shuwa, à environ 130 kilomètres de Maiduguri, où les paroissiens ont également besoin d’aide.
Mgr John s’adresse aux bienfaiteurs de l’AED pour leur demander de l’aide, en disant : « Nous prions pour que Dieu nous donne la grâce de surmonter ces temps difficiles. Que Dieu vous bénisse. »
Par Philippe d’Avillez