L'évêque de Shanghai, Joeseph Shen Bin, à gauche, serre la main du secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, lors de la conférence internationale pour célébrer les  100 ans du Concilium Sinese © Cruxnow.com

L'évêque de Shanghai, Joeseph Shen Bin, à gauche, serre la main du secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, lors de la conférence internationale pour célébrer les  100 ans du Concilium Sinese © Cruxnow.com

Relations Vatican-Chine : « Patience et espoir » 

Le Vatican désire prolonger l’accord sur la nomination des évêques 

Share this Entry

Ce mardi 21 mai 2024, une conférence inédite sur les relations entre le Vatican et la Chine s’est déroulée à Rome. Elle était organisée à l’occasion du 100e anniversaire du premier et unique Concile chinois Concilium Sinense, qui a eu lieu à Shanghai en 1924.

Plusieurs personnalités de la Curie romaine et de Chine étaient présents, dont le secrétaire d’État Pietro Parolin et l’évêque de Shanghai, Mgr Joseph Shen Bin. Le pape François, n’ayant pu se rendre sur place, a adressé un message vidéo à cette occasion.

Le Vatican a explicitement tendu la main aux autorités chinoises, en se montrant ouvert à une Église catholique revêtant un « visage chinois ». Le cardinal Parolin a rappelé l’urgence de passer du concept de « missions étrangères » à celui « d’Église missionnaire », selon les médias du Vatican.

Il souhaite que l’accord provisoire sur la nomination des évêques entre le Saint-Siège et le gouvernement chinois soit renouvelé une troisième fois, alors qu’il doit expirer en octobre prochain. Conclu en 2018, cet accord avait une durée de deux ans et a été renouvelé deux fois pour des périodes supplémentaires de deux ans. Il visait à unir les deux parties, mais a été une source de controverse généralisée, et n’a pas été respecté à plusieurs reprises par le gouvernent chinois.

« Nous sommes tous intéressés par le renouvellement de l’accord » a exprimé le cardinal Parolin, en marge de la conférence. « Nous espérons depuis longtemps avoir une présence stable en Chine, même si dans un premier temps, elle ne prendra pas la forme d’un représentant pontifical d’une nonciature apostolique (…). Cela demande de la patience, nous avons tous besoin de patience, et aussi d’avoir beaucoup d’espoir ».

 

Share this Entry

Anne van Merris

Anne van Merris est journaliste, formée à l’Institut de journalisme européen Robert Schuman à Bruxelles. Elle est mariée et mère de quatre enfants.

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel