Le pape François avec Mgr Paglia, Président de l'Académie pontificale pour la vie © Vatican Media

Le pape François avec Mgr Paglia, Président de l'Académie pontificale pour la vie © Vatican Media

L’Académie pontificale pour la vie a 30 ans 

Les membres de l’Académie sont en assemblée plénière du 12 au 14 février 

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Les membres de l’Académie pontificale pour la vie se réuniront en Assemblée plénière du 12 au 14 février 2024. L’Académie fêtera par ailleurs, ce 11 février, ses 30 ans d’existence au service de la vie humaine.

La rencontre aura pour thème « L’humain, significations et défis », avec des intervenants variés tels que Mgr Vincenzo Paglia, Président de l’Académie pontificale pour la vie, Mgr Renzo Pegoraro, son chancelier, ainsi que Mariana Mazzucato de l’University College of London et membre de l’Académie, et Jim Al-Khalili, professeur de mathématiques et de physique à Guildford en Angleterre.

L’Académie pontificale pour la vie a été instituée par saint Jean-Paul II le 11 février 1994. Elle a comme finalité la défense et la promotion de la valeur de la vie humaine et de la dignité de la personne. Son premier président, dès 1994, a été le professeur français Jérôme Lejeune. 

Par la suite, le pape François a renouvelé les statuts et la composition des académiciens, en mettant en 2016 des experts de diverses disciplines et religions, et en instituant une nouvelle catégorie de membres, réservée aux jeunes chercheurs de moins de 35 ans.

Le Saint-Père a reçu en audience les membres de l’Académie ce lundi 12 février, après avoir nommé samedi dernier une nouvelle personne en son sein, madame Katalin Karikó, professeur et chercheuse hongroise. 

En félicitant l’Académie pour ses 30 années de travail au service de la vie, le Saint-Père a demandé à ses auditeurs de garder en tête, dans leur travail et leurs recherches, que « les êtres humains sont confrontés à la limitation et à la vulnérabilité, et sont appelés à respecter l’altérité et à prendre soin les uns des autres », et que la culture doit être « capable de reconnaître et de promouvoir l’être humain dans son caractère unique », tout en intégrant les ressources de la science et de la technologie.

Le pape François a souligné la nécessité pour les chercheurs de voir loin, d’avoir une « pensée capable d’embrasser plusieurs générations : comme celle de celui qui plante des arbres dont les fruits seront mangés par ses enfants, ou de celui qui construit des cathédrales qui seront achevées par ses petits-enfants ». 

Il les a invités à garder une attitude ouverte et responsable, docile à l’Esprit, et a conclu cette rencontre en citant un verset de l’Évangile selon saint Jean : « Le vent souffle où il veut : tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi pour qui est né du souffle de l’Esprit. » (Jn 3, 8)

 

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Anne van Merris

Anne van Merris est journaliste, formée à l’Institut de journalisme européen Robert Schuman à Bruxelles. Elle est mariée et mère de quatre enfants.

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