Dans sa catéchèse prononcée lors de l’audience générale de ce mercredi 13 septembre 2023, le pape François invite à suivre l’exemple d’un médecin vénézuélien, le bienheureux José Gregorio Hernández Cisneros (1864-1919) qui a accepté la « médecine comme un sacerdoce : ‘le sacerdoce de la douleur humaine’ ». Il était animé « d’un désir de vivre au service de Dieu et du prochain », a souligné le pape.
Il a rappelé que le bienheureux José Gregorio voulait « devenir religieux et prêtre, mais divers problèmes de santé l’en ont empêché ». « Voilà le véritable zèle apostolique, a dit le pape François : ne pas suivre ses propres aspirations, mais se tenir prêt à suivre les desseins de Dieu. »
En saluant cordialement les personnes de langue française, « en particulier un groupe de la Fédération Internationale des Universités Catholiques et les pèlerins venus du Canada », le pape a en effet dit : « Le chrétien n’est pas appelé à parler seulement, mais à se ‘salir les mains’ et à agir. À l’exemple du bienheureux José Gregorio, sachons nous engager concrètement au service des autres. »
« Que Dieu vous bénisse et vos familles », a conclu le pape.
Catéchèse en français
Aujourd’hui, nous nous rendons au Venezuela pour découvrir la figure d’un médecin, le bienheureux José Gregorio Hernández Cisneros, né en 1864, passionné par l’annonce de l’Évangile. La charité était l’étoile polaire qui orienta son existence. Il était avant tout proche des plus faibles, à tel point qu’il était connu dans son pays comme « le médecin des pauvres ». À la richesse de l’argent, il préféra la richesse de l’Évangile, passant sa vie à aider les nécessiteux en qui il voyait Jésus. José Gregorio était animé d’un feu intérieur, d’un désir de vivre au service de Dieu et du prochain. Il essaya à plusieurs reprises de devenir religieux et prêtre, mais divers problèmes de santé l’en ont empêché. Voilà le véritable zèle apostolique : ne pas suivre ses propres aspirations, mais se tenir prêt à suivre les desseins de Dieu. C’est ainsi qu’il accepta la médecine comme un sacerdoce : « le sacerdoce de la douleur humaine ». La source de sa force était l’intimité avec Dieu. C’était un homme de prière : il assistait quotidiennement à la messe où il unissait tout ce qu’il vivait à l’offrande de Jésus. José Gregorio se sentait également appelé à offrir sa vie pour la paix, car il ne pouvait pas garder pour lui cette paix qu’il avait dans son cœur en recevant l’Eucharistie. Son voyage terrestre se termina accidentellement, dans la rue, alors qu’il accomplissait une œuvre de miséricorde, et dans un hôpital, où il avait fait de son travail un chef-d’œuvre de bien.