Le rapport annuel 2022 examine les accusations reçues entre le 1er juillet 2021 et le 30 juin 2022. Il fait état que 16 accusations ont été émises par des mineurs pendant cette période, dont sept ont été confirmées. Cela signifie que sur les 52 387 membres du clergé (34 344 prêtres et 18 043 diacres) 0,013 % d’entre eux ont fait l’objet d’une accusation fondée.
Le scandale des abus sexuels commis par des membres du clergé dans l’Église catholique est terminé depuis longtemps et il est maintenant pratiquement inexistant. Certes, une infime partie du clergé continue de commettre des abus, mais il y a longtemps qu’elle n’a plus l’ampleur d’un scandale. Mais ne comptez pas sur les médias pour vous le dire. Et ne me croyez pas sur parole, consultez les données.
À la page 41 du Rapport annuel 2022 sur la mise en œuvre de la « Charte pour la protection des enfants et des jeunes », qui vient d’être publié, on trouve des données sur les plaintes sérieuses déposées contre le clergé entre 2004 et 2022 :
2 % ont eu lieu ou ont commencé dans les années 2000
1 % se sont produites ou ont commencé dans les années 2010
Moins de 1 % ont eu lieu ou ont commencé entre 2020 et 2022.
En résumé, les informations actuelles sur les abus sexuels commis par des prêtres portent presque toujours sur des infractions qui ont eu lieu il y a plusieurs dizaines d’années (les années 1970 étant la pire décennie). Très franchement, comme nous le savons et comme le montre clairement ce rapport, presque tous les coupables sont décédés ou ont été exclus de leur ministère.
Le rapport annuel 2022 examine les accusations reçues entre le 1er juillet 2021 et le 30 juin 2022. Il fait état que 16 accusations ont été émises par des mineurs pendant cette période, dont sept ont été confirmées. Cela signifie que sur les 52 387 membres du clergé (34 344 prêtres et 18 043 diacres) 0,013 % d’entre eux ont fait l’objet d’une accusation fondée.
Il est important de noter qu’au cours du premier semestre 2022, le nombre de plaintes (et non de plaintes fondées) était nul. Les auteurs du rapport auraient dû le souligner.
Aucune institution dans le pays, où des adultes sont régulièrement en contact avec des mineurs, ne présente un meilleur bilan que celui-ci. Il s’agit aussi bien d’institutions religieuses que laïques.
L’audit a porté sur des faits remontant aux années 1930. La quasi-totalité des victimes étaient des hommes (82 % des prêtres diocésains/éparchiques et 83 % des prêtres d’ordres religieux). En outre, la majorité des victimes étaient post pubères (10 ans et plus).
La conclusion devrait être évidente pour ceux qui ne vivent pas dans un état de déni : la plupart des abus ont été commis par des homosexuels, et non par des pédophiles. Lorsque des hommes adultes ont des relations sexuelles avec des hommes post-pubères, on parle d’homosexualité. Le prêtre incriminé peut considérer qu’il n’est pas homosexuel, mais cette opinion subjective ne change rien à la vérité. Il peut se considérer comme une femme, mais cela n’a aucune incidence sur la réalité.
Au cours de la période concernée, la majorité des 16 plaintes ont été formulées par des femmes. Cela indique que la répression des homosexuels au sein du clergé a porté ses fruits. L’apogée du scandale a eu lieu entre le milieu des années 1960 et le milieu des années 1980 ; c’est aussi la période où l’Église a baissé la garde et a permis aux homosexuels de prospérer dans certains séminaires et dans le clergé.
Il faut reconnaître au pape Benoît XVI le mérite d’avoir institué une politique qui décourageait les hommes ayant des « tendances homosexuelles profondes » d’envisager d’entrer au séminaire. Heureusement, le pape François a poursuivi cette politique pleine de bon sens. Avec les réformes mises en place par les évêques aux États-Unis, cela explique pourquoi les cas d’attouchements ont chuté.
C’est une bonne nouvelle. Mais pour de nombreuses raisons, ceux qui font partie de l’Église catholique et ceux qui n’en font pas partie hésitent à le signaler. C’est dommage. Nous le ferons.
Pour en savoir plus sur l’évolution du scandale, consultez mon livre The Truth about Clergy Sexual Abuse : Clarifying the Facts and the Causes ; il est disponible sur Amazon.
Bill Donohue est le président-directeur général de la Catholic League for Religious and Civil Rights (Ligue catholique pour les droits religieux et civils), la plus grande organisation catholique de défense des droits civils aux États-Unis.