Image symbolisant la parabole de la graine de moutarde © Thévenet

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Le Royaume de Dieu demeure pour l’homme, par Mgr Follo

La patience de Dieu est tolérance, miséricorde, volonté de sauver

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Rite Romain

Sag 12,13.16-19 ; Ps 85 ; Rm 8,26-27 ; Mt 13,24-43

 

1) La croissance du Royaume

En ce dimanche, l’évangile nous fait méditer sur trois paraboles : celle du grain et de l’ivraie, celle de la graine de moutarde, et enfin celle du levain.

Ces trois paraboles racontent avec quel amour Dieu prend soin de toutes les choses ; la surprenante initiative divine qui, avec « justice » et « douceur » tient la vie de l’homme dans la paume de sa main.

Le Royaume des Cieux vient toujours, triomphe et s’affirme si l’homme se laisse humblement guider par Dieu qui donne à ses enfants « la bonne espérance », qui rend le cœur humain, bien qu’il soit petit, capable de contenir toute la Grâce et de tendre vers le Royaume céleste.

Pour décrire le Royaume des cieux, Jésus nous présente trois images qui ont en commun le verbe « pousser » : le bon grain et l’ivraie « poussent » ensemble pour être ensuite séparés, la graine de moutarde « pousse » pour devenir un bel arbre, la mesure de levain dans la farine fait lever toute la pâte.

Une des caractéristiques du Royaume des Cieux est donc de ne pas être quelque chose de statique, mais de dynamique, destiné à « pousser » chaque jour et en toute circonstance.

La parabole de la graine de moutarde qui devient un arbre indique la « croissance » du Royaume de Dieu sur terre. Dans la bouche de Jésus, cette prophétie était plutôt audacieuse. Qui pouvait imaginer, il y a un peu moins de deux mille ans que l’Évangile prêché dans les villages inconnus du reste du monde, à des pauvres gens, guère instruits et travaillant à des taches modestes comme celles du paysan et d’un pécheur, aurait en quelques temps conquis le monde ? La parabole du levain dans la farine signifie elle aussi « croissance » du Royaume, mais plus en intensité qu’en extension ; elle indique la force transformatrice de l’évangile qui, comme le levain, fait « lever » la farine et la prépare à devenir du pain.

Les disciples comprirent facilement ces deux paraboles. Ils comprirent moins la troisième, celle du grain et de l’ivraie, si bien que Jésus fut obligé de la leur expliquer à part. Le semeur – a dit le Messie – était lui-même, les fils du royaume sont le bon grain, les fils du Mauvais sont l’ivraie, le champ est le monde et l’Église, qui est le morceau du monde sauvé, et la moisson c’est la fin du monde, quand « les justes resplendiront comme le soleil dans le royaume de leur Père ». Grégoire Palamas commente : « Les serviteurs du Maître, autrement dit les anges de Dieu, s’aperçurent qu’il y avait de l’ivraie dans le champ, c’est-à-dire que les impies et les méchants étaient mêlés aux bons et vivaient avec eux, même dans l’Église du Christ. Ils dirent au Seigneur : « Veux-tu que nous allions enlever l’ivraie ? », en d’autres termes : « que nous ôtions ces gens de la terre en les faisant mourir » ?… Avec le temps, beaucoup d’impies et de pécheurs vivant avec les gens pieux et justes en arrivent à se repentir et à se convertir ; ils se mettent à l’école de la piété et de la vertu et cessent d’être de l’ivraie pour devenir du blé. Ainsi les anges risquaient-ils, s’ils saisissaient de force ces hommes avant qu’ils puissent se repentir, de déraciner le blé en eux en enlevant l’ivraie. De plus il s’est trouvé souvent des hommes de bonne volonté parmi les enfants et les descendants des méchants. Voilà pourquoi celui qui connaît toutes choses avant qu’elles n’arrivent n’a pas permis d’arracher l’ivraie avant le temps fixé. » (Homélie 27, PG 151, 345-353). Donc si nous voulons être sauvés du châtiment à la fin du monde et hériter du Royaume Éternel de Dieu nous devons être « grain » et non « ivraie », en nous abstenant de toute parole vaine ou méchante, en nous exerçant aux différentes vertus et produisant de vrais fruits de pénitence. De cette manière-là, nous deviendrons dignes du grenier céleste et seront appelés fils du Père, le Très-Haut et, heureux et resplendissant de gloire divine, nous entrerons comme héritiers dans le Royaume céleste.

 

2) La Patience de Dieu

Je crois que la patience de Dieu est le thème le plus important de la parabole. La liturgie de ce dimanche le souligne avec le choix de la première lecture qui, dans un hymne à la force de Dieu, se manifeste sous forme de patience : « toi qui disposes de la force, tu juges avec indulgence, tu nous gouvernes avec beaucoup de ménagement, car tu n’as qu’à vouloir pour exercer ta puissance. Par ton exemple tu as enseigné à ton peuple que le juste doit être humain ; à tes fils tu as donné une belle espérance : après la faute tu accordes la conversion » (Sag 12, 16-19).

La patience de Dieu n’est pas une simple attente, mais tolérance, miséricorde, volonté de sauver. « Refuses-tu de reconnaître que cette bonté de Dieu te pousse à la conversion ? » (Rm 2, 4). Dieu est vraiment « un Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère et plein d’amour » (Ps 85, psaume responsorial de la Messe d’aujourd’hui).

Donc, au Royaume de Dieu il n’y a pas de place pour les serviteurs impatients qui ne savent qu’invoquer les châtiments de Dieu et lui indiquer tour à tour qui il doit frapper. Jésus, un jour, réprimanda deux disciples qui lui demandaient de faire pleuvoir du feu du ciel sur ceux qui les avaient rejetés.

Imiter la patience de Dieu n’implique pas que nous devions attendre la moisson comme ces serviteurs retenus avec difficulté car prêts à agir avec la faux au poing, comme si nous avions hâte de voir le visage des méchants le jour du jugement.

Cette patience n’implique pas non plus que nous devions rester les bras croisés sans rien faire, mais implique plutôt que nous redoublions d’efforts pour changer : nous changer nous-mêmes et si possible changer les autres, d’ivraie en bon grain. Dans ce monde s’exaucera la prière du début de la messe du jour : « Que la force et la patience de ton amour, O Seigneur, nous soutiennent toujours ; fais fructifier en nous ta parole, semence et levain de l’Église, pour que se ravive l’espérance de voir grandir l’humanité nouvelle, que le Seigneur, à son retour, fera briller comme le soleil dans ton royaume » (Collecte du XVI Dimanche du Temps ordinaire, Année A).

 

3) Virginité et patience

Nous sommes tous le fruit de la patience miséricordieuse de Dieu. En elle nous sommes nés, sommes gardés, accompagnés. Dans sa patience nous avons connu les insondables possibilités du mal de notre cœur trompé, et les infinies possibilités d’amour du même cœur comblé d’Esprit Saint.

Jésus Christ est le « signe » le plus haut de la patience de Dieu qui, est le premier à être patient, constant, fidèle à son amour envers nous. Lui est le vrai « agriculteur » de l’histoire, qui sait attendre.

Depuis la tour de Babel, trop de fois les hommes ont tenté de construire le monde tous seuls, sans ou contre Dieu.  Le résultat a toujours été contre l’homme.

La persévérance et patience dans la construction de l’histoire, tant au niveau personnel que communautaire, ne s’identifie pas à la traditionnelle vertu de la prudence, dont on a certainement besoin. C’est quelque chose de plus grand et plus complexe et, en même temps, quelque chose d’humble et simple.

En étant persévérantes et patientes dans leurs « proposita », les vierges consacrées témoignent que vivre sa propre vocation avec constance et patience aide à construire l’histoire du monde, car rien qu’en s’édifiant sur Lui et avec Lui la construction est bien fondée, n’est pas instrumentalisée à des fins idéologiques. Elle est vraiment digne de l’homme.

La simple vie de ces femmes consacrées est une réponse à l’appel à l’humilité et à la miséricorde qui jaillit de la parabole évangélique du grain et de l’ivraie, et un témoignage que nous pouvons tous mettre en pratique chaque jour. La virginité consacrée fait de ces femmes des épouses du Christ, dont l’amour patient et miséricordieux se reflète dans leur personne et dans leur vie. Celle-ci sont un terrain particulièrement fertile qui accueille Jésus Christ, lequel a été seulement « grain » sans « ivraie ».  Il est ce grain de blé qui, un jour, tomba au sol, mourut et fut enseveli. Dans l’Eucharistie ce grain, devenu pain vient à nous pour se faire « froment de Dieu » consacré virginalement.

 

Lecture patristique

Saint Augustin d’Hippone (354 – 430)

Sermon LXXIII

Mt 13,24-30 Mt 13,38-43

ANALYSE. – Saint Augustin avait expliqué, la veille, la parabole de la semence. Il dit aujourd’hui que la parabole de l’ivraie et du bon grain a le même sens ; car les paraboles permettent de représenter la même idée sous des termes différents. Il termine en engageant l’ivraie, c’est-à-dire les mauvais chrétiens, à devenir de boit grain, et en invitent les bons chrétiens à la patience.

Hier et aujourd’hui nous avons entendu, de la bouche de Notre-Seigneur Jésus-Christ, une parabole de semeur. Vous qui étiez présents hier, réveillez aujourd’hui vos souvenirs. Il était question hier de ce semeur qui, en répandant sa semence, en laissa tomber une partie dans le chemin, ou elle fut recueillie pair les oiseaux ; une antre dans les endroits pierreux, où elle fut desséchée par la chaleur ; une autre au milieu des épines, où elle fut étouffée sans pouvoir porter d’épis ; unie antre enfin dans la bonne terre, où elle rapporta cent, soixante, et trente pour un (Mt 13,2-23). C’est encore aujourd’hui une parabole de semeur, le Seigneur nous y montre un homme qui a semé de bon grain dans son champ. Or pendant que l’on dormait, l’ennemi vint et sema de l’ivraie par-dessus. On ne s’en aperçut point quand tout était en herbe ; mais sitôt qu’on put distinguer les bons épis, on reconnut aussi l’ivraie à la vue de cette ivraie mêlée en grand nombre au bon grain, les serviteurs du père de famille se fâchèrent, et voulurent l’arracher ; on ne le permit pas, mais on leur dit : « Laissez croître à l’un et l’autre jusqu’à la moisson ».

Cette nouvelle parabole a été également expliquée par Notre-Seigneur Jésus-Christ. Le semeur de bon grain, c’est lui-même ; le diable est l’homme ennemi qui a semé l’ivraie ; la fin du siècle est le temps de la moisson, et le champ, le monde tout entier. Mais qu’ajoute-t-il ? « A l’époque de la moisson je dirai aux moissonneurs : amassez d’abord l’ivraie pour la brûler ; puis recueillez mon grain et le mettez au grenier ». Pourquoi cet empressement, ô serviteurs pleins de zèle ? Vous voyez l’ivraie parmi le froment, les mauvais chrétiens parmi les bons et vous voulez les extirper. Cessez, nous ne sommes pas à la moisson. Elle viendra, et puissiez-vous alors être de bons grains ! Pourquoi vous lâcher ? Pourquoi souffrir avec peine que les méchants soient mêlés aux bons ? Ils peuvent être confondus avec venus ducs le champ, ils ne le seront pas au grenier.

  1. Vous savez qu’il a été parlé hier de trois endroits où ne profite point la semence ; le chemin, les pierres et les épines. Voilà l’ivraie, c’est dans une autre parabole un autre nom donné à la même chose. Car, lorsqu’il est question de similitudes et non du sens propre, on n’exprime que la ressemblance de la vérité, et non la vérité même. Je n’ignore point que quelques-uns savent cela ; mais nous parlons pour tous.

Ainsi donc dans les choses sensibles un chemin est un chemin, un endroit pierreux est un endroit pierreux et des épines sont des épines ; il n’y faut voir que cela, car les mots sont pris ici dans leur sens propre. Mais dans les paraboles et les comparaisons, un même objet peut être désigné par des noms différents, et c’est ce que m’a permis de vous dire que le chemin dont il est parlé dans l’Évangile, ainsi que l’endroit pierreux et l’endroit couvert d’épines désignent les mauvais chrétiens, désignés aussi par l’ivraie. Le Christ ne porte-t-il pas à la fois les noms d’agneau et de lion ? S’il s’agit de troupeaux et d’animaux sauvages, on ne doit voir dans l’agneau qu’un agneau et dans le lion qu’un lion mais le Christ est l’un et l’autre. Dans la première acception, c’est le sens propre : c’est le sens figuré dans celle-ci.

Il arrive même que dans ce sens figuré les êtres les plus opposés portant le même nom. Qu’y a-t-il de plus opposés entre eux que le Christ et le démon ? Le Christ et le démon, néanmoins, sont appelés l’un et l’autre lion. Au Christ est donné ce nom : « Le lion de la tribu de Juda a vaincu (Ap 5,5) ». Au démon également : « Ne savez-vous que votre ennemi, le diable, comme un lion rugissant, rôde autour de vous, cherchant à dévorer. (1P 5,8) » Ce nom désigne ainsi le Christ et le diable : le Christ, à cause de sa force, le diable à cause de sa férocité ; le Christ à cause de ses victoires, le (334) diable à cause de ses ravages. Ce même démon est encore représenté comme un reptile, c’est l’antique serpent (1) : s’ensuit-il que notre Pasteur nous ordonne d’imiter ce serpent quand il nous dit : « Soyez simples comme des colombes et rusés comme des serpents (2) » ?

  1. Hier donc je me suis adressé au chemin, aux lieux pierreux et aux lieux couverts d’épines, et je leur ai dit : Changez puisque vous le pouvez, retournez avec la charrue ce terrain durci, jetez les pierres de ce champ, arrachez-en les épines. N’ayez point ce cœur endurci où meurt aussitôt la parole de Dieu. Ne soyez point cette terre légère où la charité ne saurait enfoncer ses racines. Gardez-vous, d’étouffer par les soins et les passions du siècle, la bonne semence que nous répandons en vous par nos travaux. Car c’est le Seigneur qui sème et nous ne sommes que ses ouvriers. Soyez une bonne terre, vous disions-nous hier, et aujourd’hui nous répétons à tous : Que l’un donne cent, l’autre soixante et l’autre trente pour un. L’un produit plus que l’autre, mais tous ont droit au grenier.

Voilà ce que nous disions hier. Je m’adresse aujourd’hui à l’ivraie. Cette ivraie désigne des brebis du troupeau. O mauvais chrétiens ! ô vous qui fatiguez par votre mauvaise conduite l’Église que vous remplissez ! corrigez-vous avant l’époque de la moisson, ne dites pas : « J’ai péché, et que m’est-il advenu de fâcheux ? (3) » Dieu n’a rien perdu de sa puissance ; mais il exige que tu fasses pénitence. C’est ce que je dis aux pécheurs, qui pourtant sont chrétiens ; c’est ce que je dis à l’ivraie. Car ils sont dans le champ du Père de famille, et il peut se faire qu’ivraie aujourd’hui, demain ils soient bon grain. Pour ce même motif je m’adresse aussi au froment.

  1. O chrétiens qui vivez saintement ! vous êtes en petit nombre et vous soupirez, vous gémissez au sein de la multitude. L’hiver passera, viendra1. Ap 12,9– 2. Mt 10,6– 3. Si 5,4
    l’été et voici bientôt la moisson. Les Anges viendront avec le pouvoir de faire la séparation et dans l’impuissance de se tromper. Pour nous, nous ressemblons aujourd’hui à ces serviteurs qui disaient : « Voulez-vous que nous allions l’arracher ?». Nous voudrions en effet, s’il était possible, qu’il ne restât aucun méchant parmi les bons. Mais il nous a dit : « Laissez croître l’un et l’autre jusqu’à la moisson ». Pourquoi ? Parce que vous pourriez vous tromper. Aussi écoutez « Dans la crainte qu’en voulant arracher l’ivraie vous n’arrachiez aussi le froment ». Que faites-vous avec cette noble ardeur ? N’allez-vous point ravager ma moisson ? Les moissonneurs viendront, c’est-à-dire les Anges, comme l’a expliqué le Sauveur. Nous sommes des hommes, les Anges sont les moissonneurs. Il est vrai, si nous achevons notre course, nous serons égaux aux anges de Dieu ; mais aujourd’hui que nous noirs fâchons contre les méchants, nous sommes encore des hommes, et nous devons prêter l’oreille à ces mots : « Que celui donc qui se croit debout prenne garde de tomber (1) ».

Croyez-vous, mes frères, que l’ivraie ne s’élève pas jusqu’à l’abside (2) ? Croyez-vous qu’il n’y en ait qu’en bas et point en haut ? Plaise à Dieu que nous n’en soyons pas nous-même ! « Mais peu m’importe d’être jugé par vous (3) ». Oui, je le déclare à votre charité : il y a dans les absides du froment et de l’ivraie, du froment aussi et de l’ivraie parmi le peuple. Que les bons supportent donc les méchants, mais que les méchants se convertissent et imitent les bons. Devenons tous, s’il est possible, les serviteurs de Dieu, et tous, par sa miséricorde, échappons à la malice de ce siècle, Cherchons les jours heureux, puisque nous sommes dans les jours malheureux ; mais pour arriver à ces heureux jours, ne blasphémons point en traversant les jours malheureux.

1. 1Co 10,12

  1. D’où les Évêques parlaient au peuple.
  2. 1Co 4,3
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Mgr Francesco Follo

Mgr Francesco Follo est ordonné prêtre le 28 juin 1970 puis nommé vicaire de San Marco Evangelista à Casirate d’Adda de 1970 à 1976. Il obtient un doctorat en Philosophie à l’Université pontificale grégorienne en 1984. De 1976 à 1984, il travaille comme journaliste au magazine Letture du Centre San Fedele de la Compagnie de Jésus (jésuites) à Milan. Il devient membre de l’Ordre des journalistes en 1978. En 1982, il occupera le poste de directeur-adjoint de l’hebdomadaire La Vita Cattolica. De 1978 à 1983, il est professeur d’Anthropologie culturelle et de Philosophie à l’Université catholique du Sacré Cœur et à l’Institut Supérieur des Assistant Educateurs à Milan. Entre 1984 à 2002, il travaille au sein de la Secrétairerie d’Etat du Saint-Siège, au Vatican. Pendant cette période il sera professeur d’Histoire de la Philosophie grecque à l’Université pontificale Regina Apostolorum à Rome (1988-1989). En 2002, Mgr Francesco Follo est nommé Observateur permanent du Saint Siège auprès de l’UNESCO et de l’Union Latine et Délégué auprès de l’ICOMOS (Conseil international des Monuments et des Sites). Depuis 2004, Mgr Francesco Follo est également membre du Comité scientifique du magazine Oasis (magazine spécialisé dans le dialogue interculturel et interreligieux). Mgr Francesco Follo est Prélat d’Honneur de Sa Sainteté depuis le 27 mai 2000.

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