Sœur Elvira, fondatrice de la Communauté Cenacolo © comunitacenacolo.it

Sœur Elvira, fondatrice de la Communauté Cenacolo © comunitacenacolo.it

La communauté Cenacolo : le pape salue ce « lieu d’accueil et de promotion humaine »

Print Friendly, PDF & Email

À l’occasion du 40e anniversaire de la fondation

Share this Entry
Print Friendly, PDF & Email

Le pape François a salué la communauté Cenacolo, « qui est depuis 40 ans un lieu d’accueil et de promotion humaine », après la prière de l’Angélus du dimanche 16 juillet 2023, Place Saint-Pierre.

Le pape a en effet dit : « J’adresse cordialement mes salutations à la communauté Cenacolo, qui est depuis 40 ans un lieu d’accueil et de promotion humaine ; je bénis Mère Elvira, l’évêque de Saluzzo et toutes les fraternités et amis. C’est beau ce que vous faites et c’est beau que vous existez ! Merci ! »

La communauté Cenacolo a été fondée par sœur Elvira Petrozzi (connue par tous comme Mère Elvira), le 16 juillet 1983 dans la région de Turin, en Italie, « en réponse au mal-être de nombreux jeunes, perdus dans le monde des addictions et souvent marginalisés », lit-on sur le site officiel de la communauté.

Rappelons que le pape François a rendu une visite privée au siège de la communauté à Rome, le 8 décembre 2021. Le pape a remercié la communauté pour son service à l’égard des personnes les plus fragiles.

Le pape a aussi encouragé les jeunes qui ont vécu des expériences négatives : « N’ayez pas peur de la réalité, de la vérité, de nos misères », leur a-t-il dit. « N’ayez pas peur parce que Jésus aime la réalité telle qu’elle est, et non maquillée ; le Seigneur n’aime pas les gens qui maquillent leur âme, qui maquillent leur cœur. »

Le Cenacolo est présent dans de nombreux pays avec plus de 60 « fraternités ». En France, cinq fraternités existent : trois pour les hommes (à Lourdes, près de Lille et près de Lyon) et deux pour les femmes (près de Lourdes).

Le 15 juin 2015, le Cenacolo a été reconnu définitivement par l’Église catholique comme Association internationale de fidèles de droit pontifical.

Dans « un accueil gratuit et une éducation exigeante », le Cenacolo propose « un style de vie communautaire simple et familial : l’amitié sincère comme fondement des rapports humains et de la fraternité, la redécouverte du travail vécu comme don et engagement pour mûrir dans les responsabilités de la vie, la prière et la foi en Jésus-Christ comme réponse au besoin infini qui habite le cœur humain ».

Un chemin est aussi proposé parallèlement aux familles des personnes accueillies.

La fondatrice de la communauté – Rita Agnese Petrozzi, connue sous le nom de Mère Elvira – est née en Italie en 1937. Religieuse de la charité de Sainte Jeanne-Antide Thouret, elle a souhaité fonder « une œuvre pour les jeunes désespérés en recherche du sens de leur vie ». Durant de longues années, ses supérieures lui demandaient de renoncer à ce projet. Finalement, en 1983, elle a obtenu leur permission de le commencer.

Les premiers accueillis au Cenacolo étaient de jeunes toxicomanes. Mère Elvira se souvient : « C’étaient des jeunes avec des yeux éteints et avec la mort dans le cœur, qui me demandaient non des médicaments, mais la joie de vivre ! » Mère Elvira, consciente « qu’une thérapie uniquement humaine n’aurait pas rassasié leur cœur », a décidé de « recourir à la prière pour raviver en eux l’espérance ».

Mère Elvira est aujourd’hui malade et presque immobile dans son lit: «Sa vie est consumée, émiettée, parce qu’elle a tout donné», a déclaré Don Stefano Aragno, prêtre adjoint de la maison mère de Saluzzo, à la rencontre de la communauté avec le pape en 2021.

Share this Entry

Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

FAIRE UN DON

Si cet article vous a plu, vous pouvez soutenir ZENIT grâce à un don ponctuel