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Sant’Egidio France : les Jeunes pour la paix s’élèvent contre la violence

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« Appartenir à un monde qui se soucie de l’humain »

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Les Jeunes pour la paix de la communauté de Sant’Egidio appellent à « l’audace de la paix » dans une vidéo publiée sur le site de l’organisation le 3 juillet 2023. « Nous, Jeunes pour la Paix, nous demandons la PAIX, ce rêve que nous défendons », disent-ils. Ils lancent aussi un appel contre la violence dans une tribune publiée sur le site du journal La Croix et dans le cadre des violences urbaines après la mort de Nahel, jeune homme tué par le policier à Nanterre, en France. Dans le texte intitulé « La violence est-elle le seul lien qui puisse nous tenir ensemble ? » les jeunes déclarent que « la culture de l’affrontement qui se répand n’est pas juste » et soulignent qu’ils veulent « appartenir à un monde qui se soucie de l’humain ».

Les Jeunes pour la paix sont le mouvement des 15-25 ans de Sant’Egidio, « engagés dans 70 pays dans le service et l’amitié pour les pauvres, pour changer le monde et diffuser une culture de paix », lit-on sur le site de Sant’Egidio.

Dans leur vidéo, les jeunes affirment que « la culture de l’affrontement » « touche les plus vulnérables générant encore davantage d’injustices », qu’elle « semble prendre le pas sur le dialogue, le vivre-ensemble et la solidarité ». « Cela doit changer », disent-ils.

Selon eux, « la jeunesse peut amener le changement dans la non-violence et être synonyme de paix, d’une révolution pacifique ». « Ensemble, nous pouvons construire une société qui n’exclut personne. Ensemble nous pouvons avoir l’audace de la paix. »

Dans une tribune publiée par La Croix, les jeunes de Sant’Egidio lancent « un appel à la paix et une invitation à la construire ensemble ».

Ils s’adressent avant tout aux Français : « Il y a tant de colère et de violence dans notre pays et notre société. Où est passée la joie que devraient porter avec eux les mots « Liberté, Égalité, Fraternité » ? Peut-être est-elle tout simplement partie avec notre humanité ? Cette valeur d’humanité qui s’épanouit doucement dans la solidarité et le respect, notamment des plus fragiles, mais qui se réduit si vite dès lors que nous ne nous regardons plus les uns les autres, que nous ne résistons plus à nos réflexes de survie individualistes. »

Les jeunes soulignent que cette soif de paix est forte partout dans le monde et que « la culture de l’affrontement » « n’est pas juste non plus pour les millions d’hommes, de femmes et d’enfants, invisibles eux aussi, que la guerre pousse à partir d’Ukraine, du Soudan, du nord du Mozambique et de tant d’autres lieux, à quitter leur terre natale, leurs racines, à risquer leur vie pour trouver la paix ».

Ils donnent leur définition de la paix : « La paix, c’est la connaissance de l’autre, cette idée d’universalité, de vivre ensemble. C’est le travail exigeant de renouer un dialogue, de s’écouter à nouveau, de prêter attention à nos semblables, quels qu’ils soient et d’où qu’ils viennent. C’est une culture de la fraternité qu’il nous faut apprendre et partager avec le plus grand nombre. »

En concluant, les jeunes soulignent qu’ils ne cherchent pas « à faire la leçon », « simplement à partager » leur « expérience » : « Nous sommes étudiants et jeunes salariés, à nous inquiéter aussi au quotidien pour nous-mêmes et notre avenir, mais nous ne sommes ni héros ni victimes. Nous avons simplement encore foi en l’autre. Et comme l’a dit le fondateur de notre cause, Andrea Riccardi : ‘Vous, les jeunes, exigez la paix. »

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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