Le pape François lance un autre appel « à la solidarité » avec les peuples de la Turquie et de la Syrie touchés par le tremblement de terre qui a causé la mort de plusieurs milliers de personnes depuis lundi 6 février. Le pape exhorte à cesser les « guerres » et les « divisions » : « Unissons-nous, aidons ceux qui souffrent », demande-t-il.
Dans un message publié sur sa page Twitter Pontifex_fr ce jeudi 9 février 2023, il écrit : « L’heure est à la compassion, l’heure est à la solidarité. Plus de haine, plus de guerres et de divisions qui mènent à l’autodestruction. Dans la douleur, unissons-nous, aidons ceux qui souffrent en #Turquie et en #Syrie, construisons la paix et la fraternité dans le monde. »
Hier, le 8 février, au terme de l’audience générale, le pape a lancé un appel « à la solidarité » avec les populations touchées par le séisme et a exprimé sa « proximité avec ces peuples, avec les familles des victimes et avec tous ceux qui souffrent de cette calamité dévastatrice ».
Depuis lundi, il a publié deux messages de condoléances et de proximité sur sa page Twitter Pontifex_fr. Il a prié « pour ceux qui ont perdu la vie, les blessés, leurs familles, les secouristes » et a souhaité « que l’aide concrète de chacun d’entre nous les soutienne dans cette terrible tragédie. »
Le 6 février, le pape a également envoyé deux télégrammes de condoléances – signés par le cardinal Parolin, secrétaire d’État et adressés aux nonces apostoliques de la Turquie et de la Syrie – dans lesquels il avait exprimé sa profonde tristesse après avoir appris « les énormes pertes en vies humaines » et avait envoyé « l’assurance de sa proximité spirituelle à toutes les personnes touchées ».
Pendant ce temps, sur le terrain, le bilan – encore provisoire – s’alourdit d’heure en heure et a dépassé les 17 000 morts, indique Vatican News en italien de ce jeudi. En Turquie, les sauveteurs travaillent jour et nuit pour rechercher des signes de vie dans les décombres de milliers de bâtiments détruits, plus de 9 000 personnes ont été retirées vivantes. La situation en Syrie est plus incertaine : les données fournies par le gouvernement n’incluent pas plusieurs zones du nord où les destructions sont très importantes.
