La congrégation des Sœurs Hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus a reçu l’approbation du nouveau texte de ses Constitutions par le Dicastère pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique, indique un communiqué de la congrégation du 17 novembre 2022. Chaque année, les Sœurs Hospitalières viennent en aide à plus de 820 000 personnes atteintes de maladie mentale, de handicap et de démence.
Le nouveau document, lit-on dans un communiqué, « revitalise l’identité et la mission des Sœurs Hospitalières dans l’Église et dans le monde ». « Il ne s’agit pas d’un nouveau chemin, mais du même chemin hospitalier, avec des nuances différentes pour nous adapter aux exigences du moment présent », explique la Sœur Anabela Carneiro, supérieure générale de la congrégation.
La Constitution renouvelée introduit « un nouveau regard sur la spiritualité hospitalière, la comprenant non seulement dans sa dimension de prière, mais comme une spiritualité qui embrasse tous les domaines d’action de la personne ». Le nouveau texte introduit également « le concept de formation continue et permanente des religieuses ». Enfin, dans la Constitution « apparaît la dimension de l’interculturalité, l’ouverture à l’universalité à la fois pour la vie communautaire et pour le service rendu avec des réalités propres aux 25 pays où ils sont présents ».
La dernière modification est liée « à la compréhension de l’autorité en tant que service et non en tant que pouvoir: le gouvernement est une autorité marquée par l’hospitalité ».
La congrégation des Sœurs Hospitalières du Sacré-Cœur de Jésus est « une institution catholique féminine qui travaille dans l’accueil, l’assistance et les soins des personnes atteintes de maladie mentale, de déficience intellectuelle et d’autres maladies, avec une préférence pour ceux qui en ont le plus besoin », indique la même source.
La congrégation a été fondée à Madrid (Espagne) en 1881, par saint Benoît Menni (1841-1914), prêtre de l’Ordre de Saint-Jean de Dieu, avec deux religieuses espagnoles, Maria Josefa Recio et Maria Angustias Giménez, « choisis par Dieu pour répondre à la situation d’abandon de la santé et d’exclusion sociale des femmes atteintes de maladie mentale de l’époque, en combinant deux critères fondamentaux : charité et science ».
