Panagia Ierosolymitissa (“Très sainte Dame de Jérusalem”) © Bureau de presse du Saint-Siège

Panagia Ierosolymitissa (“Très sainte Dame de Jérusalem”) © Bureau de presse du Saint-Siège

« Mère de l’espérance »

Un cadeau du Saint-Père offert lors de sa visite du centre d’accueil « Fraternité St-Alphonse »

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ZENIT News / Québec, Canada

Le pape rencontre de manière informelle des patients atteints du VIH et des toxicomanes

À la fin de la visite, avant de prendre congé des personnes présentes, le pape a offert en cadeau une icône de la « Très sainte Dame de Jérusalem ».

28 juillet 2022 – Sur le chemin du retour du Sanctuaire national de Sainte-Anne-de-Beaupré, le pape François s’est arrêté au Centre d’accueil et de spiritualité Fraternité St Alphonse, où il a passé du temps à saluer et écouter les personnes qui y vivent.

À son arrivée, le Saint-Père a été accueilli dans le jardin du centre par le directeur responsable, le père André Morency, les hôtes permanents et ceux qui fréquentent régulièrement le centre (environ 50 personnes, dont des personnes âgées, des personnes souffrant de diverses dépendances, ainsi que des patients atteints du VIH/sida. Le pape s’est entretenu de manière informelle avec eux, écoutant leurs histoires et recueillant leurs prières.

Le pape au centre d'accueil « Fraternité St-Alphonse » © Vatican Media

Le pape au centre d’accueil « Fraternité St-Alphonse » © Vatican Media

 

Panagia Ierosolymitissa («Très sainte Dame de Jérusalem ») – Œuvre religieuse de facture moderne, cet élégant édifice marial abrite la Panagia Ierosolymitissa, c’est-à-dire la « Très sainte Dame de Jérusalem ». 

Bulletin du Bureau de presse du Saint-Siège

Cette icône de la Theotokos (la Mère de Dieu) est très populaire parmi les pèlerins de Terre Sainte, parce que l’original est placé sur un autel très vénéré de l’église de l’Assomption de Marie, qu’on célèbre le 15 août. 

Creusée dans la roche au Ier siècle apr. J.⁠-⁠C., et agrandie au IVe siècle prenant la forme d’une croix, l’église, qui conserve en son sein le tombeau vide où, selon la tradition, les Apôtres se rassemblèrent pour déposer le corps très pur de la Mère de Dieu juste après sa “dormition”, est le premier monument que l’on voit sur le côté gauche après avoir traversé le pont sur le torrent de Cédron, juste avant la Basilique de Gethsémani, à proximité du Mont des Oliviers où le Sauveur priait souvent avec ses disciples. 

Traditionnellement attribuée à la main de l’évangéliste Luc, qui l’aurait réalisée quinze ans après l’Ascension du Seigneur, cette icône a d’abord été transférée à Constantinople en 463, pour être de nouveau transférée à Korsun, où, en 988, elle fut donnée en cadeau au prince saint Vladimir de Kiev à qui l’on doit la christianisation de son peuple. 

« Très sainte Dame de Jérusalem » © Vatican Media

« Très sainte Dame de Jérusalem » © Vatican Media

De nouveau transférée en 1571 par le Tsar Ivan le Terrible à la cathédrale de la Dormition de Moscou, l’antique icône de la Panagia Ierosolymitissa disparut durant l’invasion napolitaine de 1812, si bien que l’icône vénérée aujourd’hui à Jérusalem n’est qu’une copie fidèle de l’original. 

Historiquement, la fête de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie, c’est-à-dire le jour où la mère de Jésus rejoint son Fils au Royaume des Cieux à la fin de sa vie terrestre, est de très ancienne tradition, puisque l’on en a des témoignages dès le Ve siècle apr. J.-C. C’est seulement en 1950 que le Pape Pie XII fit la proclamation officielle de ce dogme, l’inscrivant dans le calendrier romain. 

La fête de l’Assomption de la Bienheureuse Vierge Marie – affirme le Pape François – n’est autre qu’« un rappel pour nous tous, en particulier pour ceux qui sont affligés par des doutes et des tristesses et qui vivent avec le regard tourné vers le bas ». Oui, l’Assomption nous appelle à ne pas poursuivre « les petits plaisirs du monde », mais à lever le regard « vers les grandes joies du ciel » En en même temps, elle signifie se laisser prendre par la main par Marie : « Que la Sainte Vierge nous aide à regarder chaque jour avec confiance et joie, là où est notre vraie maison ». Car comme « Mère de l’espérance », il faut toujours se rappeler d’invoquer « son intercession pour toutes les situations du monde qui ont le plus soif d’espérance : espérance de paix, de justice, d’une vie digne ». 

Le pape au centre d'accueil « Fraternité St-Alphonse » © Vatican Media

Le pape au centre d’accueil « Fraternité St-Alphonse » © Vatican Media

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