La vice-présidente de Colombie, Mme Marta Lucía Ramírez, a été reçue par le pape François, samedi 23 octobre 2021 au Vatican: elle « remercie le pape pour ses prières pour la Colombie » et son souci de la paix dans le pays.
Une trêve avait été observée lors de la visite du pape dans le pays, en septembre 2017.
La vice-présidente a confié à la presse qu’elle a pu parler « de toutes les difficultés que connaît le pays » : les effets de la pandémie, les pertes d’emplois, la paupérisation, les défis auxquels l’Amérique latine est confrontée. Elle insiste sur le fait que la Colombie « reste ferme dans sa défense de la démocratie ».
Les entretiens ont évoqué des progrès dans la mise en œuvre de l’accord de paix et du dialogue social, les progrès de la Colombie en matière d’égalité des sexes, la protection des migrants et la protection de l’environnement, a encore confié Mme Ramirez.
Elle a aussi confié avoir rencontré sœur Gloria Cecilia Narváez, qui avait été enlevée au Mali le 7 février 2017 et libérée le 9 octobre et qui a rencontré le pape François le 10 octobre: « Elle-même avec sa présence est une expression de foi », a souligné la vice-présidente qui d-fait observer que malgré cette épreuve, la religieuse « n’a pas un paroles de douleur ou d’amertume, au contraire, c’est une attitude d’une grande sérénité, d’une grande foi ».
Mme Ramirez a également rencontré le secrétaire d’État, le cardinal Pietro Parolin et le secrétaire pour les relatiosn avec les Etats, Mgr Paul Richard Gallagher, avec lesquels elle a évoqué le multilatéralisme, la défense de la démocratie, la reprise de l’économie mondiale et les risques pour les démocraties latino-américaines.
Elle se trouve en Italie pour participer à la Xe Conférence Italie – Amérique latine et Caraïbes est une autre destination pour la responsable colombienne: « L’Amérique latine ne peut pas être considérée comme faisant partie des problèmes, elle fait aussi partie des solutions (…): c’est une source impressionnante de production alimentaire » et ce potentiel de sécurité alimentaire doit être reconnu par le monde.
L’Amérique latine, a-t-elle ajouté, fait partie des poumons de l’humanité – il y a l’Amazonie et d’énormes sources d’eau douce – et certains pays font tous leurs efforts pour réduire les gaz à effet de serre.