Le cardinal Leonardo Sandri, préfet de la Congrégation pour les Eglises orientales catholiques, se rendra en Syrie fin octobre, a annoncé Radio Vatican (Isabella Piro), le 11 octobre 2021.
«Élevons une prière spéciale à saint Jean XXIII, qui, en tant que légat pontifical, a couronné la statue de la Vierge Marie à Harissa, afin que, si les lumières humaines s’éteignent dans notre cher Liban, la flamme de la foi et de l’espérance du peuple du pays du Cèdre grandisse, et que les vents de la paix et de la reconstruction soufflent sur la Syrie voisine, que j’aurai la joie de visiter à la fin du mois», a déclaré le cardinal argentin.
Saint Jean XXIII, a-t-il expliqué, «était un ami et un père de l’Orient, non seulement en raison de ses expériences en Bulgarie, en Turquie et en Grèce».
De plus, a-t-il ajouté, cette mémoire liturgique de S. Jean XXIII «ne tombe pas le jour de son passage et de sa naissance au ciel, mais le jour anniversaire de cet événement de l’Esprit qui a inspiré le Pape Roncalli à convoquer et à ouvrir le Concile œcuménique Vatican II».
Il espère aussi son intercession pour le Pape François, et «tous ceux qui l’assistent dans le gouvernement de la Curie romaine et de l’Église universelle» et du «chemin synodal inauguré dimanche et qui sera d’autant plus fécond que chacun de nous restera un auditeur de la Parole et attentif à la voix du Paraclet».
Le cardinal Sandri insiste sur la mission: «Souvent tirés d’un côté ou de l’autre par diverses réflexions ou commentaires (…), nous pouvons tomber dans le tourbillon des paroles humaines qui ne sont pas comparables à la Parole qui compte, la Parole de l’Évangile, que nous sommes appelés à proclamer».
Il invite au contraire à « retrouver chaque jour, avant tout dans notre prière personnelle, la conscience du ministère qui nous est confié et qui a pour condition l’annonce de l’Évangile et pour fin le Royaume qui vient parmi nous».
Jean XXIII lui-même «dû affronter divers défis et incompréhensions dans sa vie ecclésiale, mais il ne s’est jamais découragé, il a même toujours approfondi sa relation avec le Seigneur».
Citant le «Journal de l’âme» de Jean XXIII, le cardinal Sandri fait observer que «même les indications les plus concrètes, les intentions et la règle de vie sont loin d’un formalisme religieux, mais sont comme des piquets pour que le flux des journées ne perde pas la rencontre avec le Seigneur».
Il invite donc à agir «l’obéissance et la paix: l’obéissance de celui qui écoute la voix de Dieu et transmet aux autres cette paix du cœur que le Seigneur accorde à ceux qui vivent de cette manière».
Dans l’obéissance et la paix, que Jean XXIII définissait comme «un peu de mon histoire et de ma vie», le cardinal Sandri voit «son héritage et son programme de vie qui peut aussi être le nôtre».