Que les jeunes soient « protagonistes d’un avenir riche d’espérance » : c’est le voeu du pape François pour la 97e Journée pour l’Université catholique du Sacré-Coeur, célébrée ce 18 avril 2021.
Saluant le « précieux service » de cette institution centenaire « pour la formation des nouvelles générations », le pape a béni « le personnel, les professeurs et les étudiants », depuis la Place Saint-Pierre où il présidait le Regina Coeli.
A Milan, siège de l’Université, les festivités étaient présidées par le cardinal secrétaire d’Etat Pietro Parolin, qui a invité à « ouvrir les esprits » des jeunes non seulement à la connaissance mais à la sagesse de Dieu.
« N’ayez pas peur face à une époque qui se présente incertaine et lourde de transformations marquants, a-t-il exhorté dans son homélie rapportée par Vatican News. N’ayez pas peur face à ce que le pape François, en termes sévères, mais je crois réalistes, a appelé une “catastrophe éducative”, en nous appelant à nous engager, familles, communautés, écoles, universités, institutions, religions, gouvernants, humanité entière, à “former des personnes matures” et à aider les jeunes à être protagonistes d’un nouveau chemin. »
Le « numéro 2 » du Vatican a mis en garde contre « une image de Dieu qui ne suscite pas seulement le respect, mais la peur », une image « tordue » qui est « le fruit de nos projections » : « Que me fera Dieu si j’agis mal ? Que me demandera-t-il si je me confie à Lui, m’enverra-t-il quelque épreuve ?… Stagne dans notre coeur la pensée étouffante et oppressive d’un Dieu maître plutôt que Père… un contrôleur pointilleux, un juge sévère. »
« Le mal se dépasse seulement ainsi, a aussi expliqué le cardinal Parolin : non pas par la fuite, non pas par la force, mais par l’amour. Dieu l’a fait et c’est sa grandeur inouïe : savoir tout tourner vers le bien à travers l’amour. Tout, y compris la souffrance et la mort. »