A côté du procès concernant le pré-séminaire, et le procès pour vol, un troisième procès a lieu au Vatican en ce moment: une ancienne employée de l’Institut pour les oeuvres de religion (IOR), l’institut financiers du Vatican, est accusée de fraude.
D’une part pour s’être préparée, avant la pandémie, à un autre emploi tout en travaillant à l’IOR, et l’autre pour avoir déclaré être malade alors qu’elle partait en vacances en Grèce, et donc d’avoir fourni de faux certificats médicaux.
L’IOR s’est constitué partie-civile, avec pour avocats Elisabetta Busuito et Roberto Lipari.
L’audience de ce 15 avril 2021 n’a duré que 4 minutes (12 h 23 -12 h 27) car Mme Isabella C., représentée par son avocat, Me Giosue Bruno Naso, n’a pas pu être interrogée, étant retenue par son travail actuel: elle a en effet démissionné de l’IOR. Elle sera interrogée lors de la prochaine audience fixée au 23 juin prochain à 9h30.
Le tribunal était présidé par le juge Pignatone et le promoteur de justice était Me Alessandro Diddi.
Résumé: Au cours de l’audience de 4 minutes, le tribunal a fixé l’interrogatoire de l’accusé Cortesi, Isabella, au 23 juin à 9 h 30.
Me Bruno Naso a alors déclaré qu’il souhaitait présenter d’autres documents. Le président Pignatone a répondu qu’ils seraient examinés.
Selon l’avocat Lipari, l’IOR a porté plainte auprès des promoteurs de la justice contre Mme C. pour fraude, l’accusant d’avoir «simulé sa performance professionnelle» auprès de l’IOR pour faire autre chose, c’est-à-dire avoir étudié et préparé un concours pour un autre emploi, à l’extérieur de l’IOR. Cela s’est produit avant la pandémie.
Selon les avocats de l’IOR, Lipari et Busuito, l’enquête a ensuite montré que l’accusée s’était déclarée malade mais que le dernier jour de son arrêt de maladie, il semble qu’elle a utilisé sa carte de crédit pour effectuer un achat à l’intérieur de l’aéroport Leonardo da Vinci. Selon les avocats de l’IOR, elle serait partie en vacances en Grèce le dernier jour de son arrêt.