Jubilé des adolescents, confessions place Saint-Pierre, 23 avril 2016 - JUBILÉ DE LA MISÉRICORDE

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Adoration nocturne : le pape se souvient de ses prières de jeunesse à Buenos Aires

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L’exemple d’un prêtre miséricordieux fait du bien

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Le pape François se souvient de ses prières nocturnes devant l’Eucharistie dans les années de sa jeunesse : « J’ai été ému », écrit-il dans une lettre en espagnol à la revue Alfa y Omega, après avoir reçu la photocopie d’un registre conservé dans les archives de la basilique du Saint-Sacrement de Buenos Aires, en Argentine, dans lequel les noms des fidèles ayant participé aux adorations nocturnes ont été notés. Parmi eux figurent ceux de Jorge Mario Bergoglio et de son frère Oscar, qui, entre 1954 et 1955, ont partagé cette expérience, indique L’Osservatore Romano en italien du 8 avril 2021.

De son domicile de Flores, dans la banlieue de Buenos Aires, le jeune Jorge se rendait en bus au centre-ville pour rejoindre la basilique du Saint-Sacrement et pour consacrer la soirée de ses samedis à la prière, raconte le magazine.

L’adoration commençait vers neuf heures du soir, après le sermon du père Aristi, explique le pape dans sa lettre. Le père José Aristi, religieux sacramentin et provincial de sa congrégation, qui a passé de très nombreuses heures de sa vie de prêtre au confessionnal, est devenu une des figures centrales dans la vie du futur pape François.

À la mort du père Aristi lors de la veillée pascale de 1996, Mgr Bergoglio, alors évêque auxiliaire, est descendu dans la crypte de la basilique où était placé le corps et, en déposant des fleurs, il a fait « un geste presque impulsif », note L’Osservatore Romano. J’ai pris, raconte le pape François, « la croix du chapelet et je l’ai détachée avec un peu de force ». « À ce moment, j’ai regardé le prêtre et lui ai dit: ‘Donne-moi la moitié de ta miséricorde’ » et « j’ai ressenti quelque chose de fort qui m’a donné le courage de le faire ».

Le seul témoin de ce geste, note le magazine, est le prêtre sacramentin Andrés Taborda : « Je me souviens qu’il a dit: ‘C’était mon confesseur. Avec ce chapelet à la main, il a absout beaucoup, beaucoup de pécheurs; il ne lui est pas possible de le prendre sous terre.’ »

Depuis lors, le pape François ne se sépare plus du chapelet du père Aristi : « Je l’ai mis ici, dans ma poche », écrit-il. « Les chemises du pape n’ont pas de poches, mais je porte toujours un petit sac en tissu, et depuis lors jusqu’à aujourd’hui, ma main va toujours ici. Je ressens la grâce ! L’exemple d’un prêtre miséricordieux, d’un prêtre qui s’approche des blessures fait beaucoup de bien. »

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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