Le pape François a prié pour la libération des 317 filles nigérianes enlevées dans leur école à Jangebe, dans le nord-ouest du pays, durant la nuit du 25 au 26 février 2021. D’après Vatican News, ces otages ont depuis été libérées.
« J’unis ma voix à celle des évêques du Nigeria pour condamner (ce) vil enlèvement », a-t-il déclaré à l’angélus qu’il présidait place Saint-Pierre le 28 février.
Le pape a souhaité « qu’elles puissent rapidement rentrer chez elles ». « Je suis proche de leurs familles et proche d’elles », a-t-il ajouté avant d’inviter la foule à prier « pour que la Vierge Marie les protège ».
Le gouvernement de l’Etat de Zamfara a confirmé quelques heures plus tard que les 317 jeunes filles avaient été libérées et qu’elles étaient dans le palais de l’émir d’Anka, en attendant de rejoindre la ville de Gusau.
Seules une cinquantaine d’écolières avaient réussi à s’échapper pendant l’attaque menée par une centaine d’hommes armés. Une opération de recherche et de sauvetage avait été lancée par la police et par l’armée du Nigeria pour retrouver les jeunes filles.
Ce nouvel enlèvement de masse intervenait une semaine après celui perpétré le 16 février dans un autre établissement scolaire à Kagara, dans l’Etat du Niger, où 27 élèves, un enseignant et six membres de sa famille ont été enlevés par des hommes armés, rappelle l’agence vaticane Fides. Cette dernière déplore la « dégénération de la situation sécuritaire dans de vastes zones du Nigeria ».
L’impuissance des autorités fédérales et de celles des différents Etats en matière de sécurité publique fait augmenter le nombre de milices d’autodéfense au sein des communautés locales.