Armida Barelli © capture de Zenit / Vatican News

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Une cycliste accidentée et le miracle obtenu par la prière d’Armida Barelli

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Et des consécrations au Sacré-Coeur

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Par la prière d’Armida Barelli, une accidentée de la route italienne a recouvré la santé en 1989: c’est le « miracle » – c’est-à-dire une guérison inexplicable par la science actuelle – reconnu par la Congrégation pour les causes des saints, dont le pape a autorisé le décret, samedi, 20 février 2021.

Pas le droit d’être médiocres

Armida Barelli est née le 1er décembre 1882 à Milan (Italie), et elle est décédée à Marzio (Italie) le 15 août 1952.

Elle appartenait au tiers-ordre franciscain et elle est la co-fondatrice, en 1921, avec le p. Agostino Gemelli, de l’Institut séculier des Missionnaires de la Royauté de Notre Seigneur Jésus-Christ, appelées aussi simplement « Missionnaires de la Royauté » ou ISM.

Elle aimait à répéter que « les catholiques n’ont pas le droit d’être médiocres en tant que témoins du sacerdoce royal du Christ ».

Une cycliste accidentée

Le miracle attribué à l’intercession d’Armida Barelli a eu lieu à Prato (Italie). Le 5 mai 1989, Mme Alice Maggini, 65 ans, a été heurtée par un camion alors qu’elle était à bicyclette et elle a subi de ce fait une grave commotion cérébrale. Les médecins prévoyaient des conséquences neurologiques graves.

C’est alors que la famille d’Alice Maggini a invoqué l’intercession d’Armida Barelli:  de façon inexplicable scientifiquement, Alice Maggini s’est rétablie complètement et, sans présenter de séquelles, elle a ensuite pu a continuer sa vie de façon complètement autonome jusqu’à son décès, survenu en 2012.

La reconnaissance de ce miracle permettra la béatification d’Armida Barelli, à une date et en un lieu qui ne sont pas encore annoncés.

Consécration au Sacré-Coeur

Née à Milan le 1er décembre 1882, Armida Barelli a étudié dans un collège religieux suisse avant de rencontrer, en 1910, le franciscain Agostino Gemelli, avec qui elle organise la consécration des soldats italiens au Sacré-Cœur pendant la Guerre de Quatorze.

En 1917, le cardinal Andrea Ferrari, archevêque de Milan, l’invita à assumer la responsabilité d’un mouvement de femmes catholiques, et elle fonda les premiers cercles de la future Jeunesse des femmes de l’action catholique, qui en septembre 1918, à la demande du pape Benoît XV, se répandirent dans toute l’Italie.

Elle est décédée à l’âge de 71 ans, le 15 août 1952, à Marzio, dans la province de Varèse, et elle est inhumée dans la crypte de l’Université catholique du Sacré-Cœur, à Milan.

Le rôle des femmes dans la société et dans l’Eglise

Le 17 juillet 1970, le diocèse de Milan a entamé son procès diocésain de béatification. Il s’est ensuite poursuivi à Rome à la Congrégation pour les causes des saints.

Le 1er juin 2007, elle a été déclarée vénérable par Benoît XVI qui a autorisé le décret pour la promulgation de ses « vertus héroïques ».

« Son zèle apostolique et missionnaire l’a amenée à donner naissance à une initiative de sœurs toujours actives en Chine, mais son engagement visait avant tout à sensibiliser au droit et au devoir des femmes de participer à la vie de la société civile et à celle de l’Église », commente Radio Vatican en italien: « L’objectif était de faire en sorte que les femmes puissent apporter leur expérience personnelle dans une réflexion sur la dimension du sacré. »

 

 

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Anita Bourdin

Journaliste française accréditée près le Saint-Siège depuis 1995. Rédactrice en chef de fr.zenit.org. Elle a lancé le service français Zenit en janvier 1999. Master en journalisme (Bruxelles). Maîtrise en lettres classiques (Paris). Habilitation au doctorat en théologie biblique (Rome). Correspondante à Rome de Radio Espérance.

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