Le temps du carême, qui s’ouvrira le 17 février 2021 par le Mercredi des cendres, est « un temps favorable pour donner un sens de foi et d’espérance à la crise que nous sommes en train de vivre », a souligné le pape François lors de l’angélus trois jours plus tôt.
Après la prière mariale, le pape a salué la foule présente place Saint-Pierre sous le soleil romain, évoquant notamment la fête des saint Cyrille et Méthode, ainsi que celle de saint Valentin.
Voici notre traduction de ses paroles.
Paroles du pape François après l’angélus
Je regarde toujours avec gratitude l’engagement de ceux qui collaborent en faveur des migrants. Je les remercie tous pour ce qu’ils font pour les migrants. Aujourd’hui en particulier, je m’associe aux évêques de la Colombie pour exprimer ma reconnaissance aux autorités colombiennes pour la mise en oeuvre du Statut de Protection temporaire pour les migrants vénézuéliens présents dans le pays, en favorisant leur accueil, leur protection et leur intégration. Ce n’est pas un pays très riche, surdéveloppé, qui le fait, non, c’est un pays avec de nombreux problèmes, de développement, de pauvreté, de paix, presque 70 ans de guérilla… Mais avec ce problème il a eu le courage de regarder ces migrants et de faire ce Statut. Merci à la Colombie. Merci !
Aujourd’hui, fête des saints Cyrille et Méthode, évangélisateurs des peuples slaves, proclamés co-patrons de l’Europe par saint Jean-Paul II, je salue avec affection toutes les communautés qui vivent dans les territoires évangélisés par les saints Frères. Que leur intercession aide à trouver de nouvelles voies pour communiquer l’Evangile. Ils n’ont pas eu peur, ces deux-là, de trouver de nouvelles voies pour communiquer l’Evangile. Et que leur intercession fasse grandir dans les Eglises chrétiennes le désir de marcher vers la pleine unité dans le respect des différences.
Et on ne peut pas oublier aujourd’hui, le jour de la saint Valentin, d’adresser une pensée et un voeu aux fiancés, aux amoureux : je les accompagne de ma prière et je les bénis.
Et à présent je salue les fidèles de Rome et les pèlerins. Je vois qu’il y a des Français, des Mexicains, des Espagnols, des Polonais… Bienvenue à tous ! Salutations !
Mercredi prochain nous commencerons le Carême. Ce sera un temps favorable pour donner un sentiment de foi et d’espérance à la crise que nous sommes en train de vivre.
Et je ne veux pas oublier les trois mots qui font comprendre le style de Dieu. N’oubliez pas : proximité, compassion, tendresse. Redisons-le ensemble ? Proximité, compassion, tendresse.
Je souhaite à tous un bon dimanche. S’il vous plaît, n’oubliez pas de prier pour moi. Bon déjeuner et au-revoir. Merci !
Traduction de Zenit, Anne Kurian-Montabone