Le pape François téléphone à Adele, Capture TV2000

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Brésil : le coup de téléphone du pape à un vieux missionnaire

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Il invite à avoir « du courage, comme Jésus »

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Le pape François a demandé « que nous ne nous découragions pas et que nous ayons du courage, comme Jésus, en étant toujours avec les pauvres », a rapporté le p. Julio Renato Lancellotti, vicaire épiscopal pour la pastorale des gens de la rue de l’archidiocèse de São Paulo, au Brésil, qui a reçu un appel téléphonique surprise le 10 octobre 2020.

Le lendemain, le pape a évoqué cet appel à l’angélus qu’il présidait place Saint-Pierre : « Hier soir, a-t-il confié, j’ai réussi à téléphoner à un vieux prêtre italien, missionnaire depuis sa jeunesse au Brésil, mais travaillant toujours avec les exclus, avec les pauvres. Et il vit cette vieillesse en paix: il a consumé sa vie avec les pauvres. Telle est notre Mère l’Eglise, tel est le messager de Dieu qui va aux carrefours des chemins. »

Le prêtre qui vit depuis plus de 30 ans au Brésil au service des pauvres avait écrit au pape fin septembre. Selon un communiqué publié en portugais sur le site de l’archidiocèse de São Paolo, le pape s’est présenté: « Je suis le pape François », demandant au prêtre s’il souhaitait parler en espagnol ou en italien.

« Le pape François … m’a parlé en toute simplicité et proximité, me posant des questions sur les gens de de la rue », a raconté le prêtre : « Le pape a dit qu’il nous accompagne avec affection, qu’il connaît les difficultés que nous traversons ». Il « a demandé de transmettre à tous les sans-abri son amour et sa proximité et que chacun prie pour lui ». « Il prie aussi pour nous tous », a conclu le prêtre.

Sa lettre, arrivée sur le bureau du pape argentin en septembre, était accompagnée de photos illustrant la situation à Sao Paulo, aggravée par la pandémie. Le p. Julio décrit sa vie quotidienne avec ceux qui vivent dans les rues de cette ville brésilienne qui compte plus de 12 millions d’habitants.

Sa lettre se conclut en demandant une bénédiction que le missionnaire désirerait recevoir en personne, regrettant de ne pouvoir voyager à Rome.

Avec une traduction d’Hélène Ginabat et de Marina Droujinina

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Marina Droujinina

Journalisme (Moscou & Bruxelles). Théologie (Bruxelles, IET).

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