« En tant que disciples du Christ, nous partageons le rôle de gardiens de la Création de Dieu et notre bien-être est lié à celui de la Terre », affirme le cardinal Luis Antonio Tagle, président de la Caritas Internationalis et préfet de la Congrégation pour l’évangélisation des peuples, à l’occasion de la Journée mondiale de prière pour la protection de la Création qui sera célébrée demain, 1er septembre.
Dans une note parvenue à l’agence vaticane Fides ce lundi 31 août, le cardinal souligne qu’alors que la Covid-19 se répand dans le monde, la Caritas Internationalis continue à diffuser ce qu’il qualifie de « pandémie de l’amour et de la solidarité ».
« En ces mois où notre monde globalisé a été durement frappé par la pandémie de Covid-19, nous avons pris conscience … de combien sont liées les dimensions politique, économique, sociale, spirituelle et culturelle », lit-on dans le document.
L’épidémie de la Covid-19, explique le cardinal, nous apprend aussi à créer des liens de la solidarité : « Nous nous sommes rendus compte du nombre de systèmes sociaux injustes qui ont créé un terrain fertile à la diffusion des maladies, de la fragilité de nos vies et de notre vulnérabilité dès avant la diffusion de ce virus. Cependant la pandémie actuelle représente pour nous également une opportunité pour faire émerger une nouvelle forme de solidarité de manière à faire front commun afin de protéger nos vies. »
Des communautés locales du monde entier, écrit le cardinal, nous demandent des actions concrètes pour la protection de la Terre : elles sont « les premières victimes de l’absence de sauvegarde de la Création, et c’est pourquoi aujourd’hui elles nous demandent des actions ciblées et immédiates, en particulier en ce qui concerne la sécurité alimentaire, l’accès à l’eau et la protection de l’écosystème ».
Dans sa note, la Caritas Internationalis affirme que la relance de la vie économique et sociale devant succéder à la pandémie devra se baser sur de nouvelles manières de vivre, justes et durables.
