Maman enceinte, Specola vaticana, 11 juin 2016 L'Osservatore Romano

Maman enceinte, Specola vaticana, 11 juin 2016 L'Osservatore Romano

Attente d’enfant : « Je leur dis de prier saint Raymond Nonnat », confie le pape

Lettre au curé du sanctuaire argentin

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« Lorsqu’à l’audience des époux me demandent la bénédiction pour avoir un enfant, je leur dis de prier saint Raymond Nonnat », confie le pape François dans une lettre au curé d’un sanctuaire argentin dédié au religieux mercédaire espagnol.

Partant de ses souvenir personnels des célébrations en l’honneur de saint Raymond Nonnat, patron des femmes enceintes et des sages-femmes, pendant ses années à Buenos Aires, le pape François a adressé une lettre autographe au p. Rubén Ceraci, rapportée par L’Osservatore Romano du 21 août 2020. Il assure de sa proximité spirituelle la communauté qui se prépare à vivre la fête liturgique du saint, le 31 août.

Le pape évoque en particulier « les bénédictions des mamans, des enfants, des époux qui demandent un enfant », se confiant à l’intercession de Raymond Nonnat. Il s’agit, écrit-il, « d’un véritable hymne à la vie naissante ». Maintenant encore, ajoute-t-il, « lorsqu’à l’audience des époux me demandent la bénédiction pour avoir un enfant, je leur dis de prier saint Raymond Nonnat ». Et « s’ils sont argentins, je leur recommande de se rendre au sanctuaire de via Cervantes », à Buenos Aires.

Le pape adresse au prêtre ses vœux pour la célébration prochaine qui, cette année, sera « un peu atypique » en raison des restrictions à cause de la Covid-19. Et il conclut en exprimant la certitude que, malgré tout, ce sera pour la communauté une occasion de grâce abondante, de paix, de santé et de fécondité.

Saint Raymond Nonnat est très vénéré dans la capitale argentine où il est également invoqué comme protecteur des enfants à naître. Mercédaire du XIIIème siècle, originaire de Catalogne, il fut l’un des premiers compagnons de saint Pierre Nolasco ; on l’appelle « non-nato » [non-né] parce qu’il fut sorti du sein de sa mère déjà morte. Les femmes argentines suivent la tradition d’apporter des petits chaussons au sanctuaire où elles en reçoivent de celles qui les ont précédés. Il se crée ainsi une « chaîne d’amour » en faveur de la maternité et de l’engagement à promouvoir la vie dans toutes ses phases.

Avec une traduction d’Hélène Ginabat

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Anne Kurian-Montabone

Baccalauréat canonique de théologie. Pigiste pour divers journaux de la presse chrétienne et auteur de cinq romans (éd. Quasar et Salvator). Journaliste à Zenit depuis octobre 2011.

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