A l’occasion de la Journée internationale des familles, le pape François a offert pour les familles la messe de ce vendredi matin, 15 mai 020, en la chapelle du Saint-Esprit à Sainte-Marthe au Vatican.
Le pape a indiqué cette intention du début de la messe en disant en italien: « C’est aujourd’hui la Journée mondiale de la famille: prions pour les familles pour que grandisse dans les familles l’esprit du Seigneur, l’esprit d’amour, de respect, de liberté. »
La famille a été omniprésente dans la prière du pape François pendant cette pandémie. Le pape a offert sa messe matinale pour « la paix dans les familles, le 14 mars, « retrouver les affections familiales », le 16 mars, les « familles à la maison avec les enfants », le 21 mars, pour les familles, le 4 mai, et pour différentes composantes de la familles, des personnes âgées aux écoliers, et aux femmes enceintes.
Proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies dans sa résolution du 20 septembre 1993, cette « Journée » veut manifester l’importance que la communauté internationale attache à la famille comme « cellule de base de la société », et l’intérêt qu’elle porte à « la situation des familles dans le monde ». Et « inciter les gouvernements » à faire porter leurs efforts sur la « politique familiale ».
La Journée internationale des familles offre également l’occasion de mettre en relief la « solidarité qui unit les familles » dans leur recherche d’une meilleure qualité de vie.
Le thème de cette année est: « Familles en développement: Copenhague et Pékin +25 ».
Pour l’ONU, la pandémie de COVID-19 en 2020 « met en évidence l’importance d’investir dans des politiques sociales protégeant les personnes et les familles les plus vulnérables »: « Ce sont les familles qui supportent le plus gros de la crise, protégeant leurs membres du mal, s’occupant des enfants non scolarisés et en même temps continuant leurs responsabilités professionnelles. »
« Alors que le monde lutte pour répondre à la crise du COVID-19, continue le communiqué de l’ONU, il existe une réelle opportunité de repenser et de transformer le fonctionnement de nos économies et sociétés pour favoriser une plus grande égalité pour tous. Ce faisant, l’égalité entre les sexes ne sera pas réalisable sans une plus grande égalité dans les familles, et que sur ce point, et bien d’autres, le Programme d’action de Pékin continue de fournir une feuille de route visionnaire sur la voie à suivre. »